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Elections américainesEn visant la fondation Clinton, Trump veut fédérer son camp miné par les divergences

24.08.2016 à 11 H 31 • Mis à jour le 24.08.2016 à 11 H 31 • Temps de lecture : 3 minutes
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A la traîne dans les sondages et à la recherche d'un message cohérent, Donald Trump a décidé d'attaquer sa rivale démocrate Hillary Clinton en visant la fondation qui porte son nom dans l'espoir de rassembler le camp républicain derrière cette nouvelle offensive.

A la traîne dans les sondages et à la recherche d'un message cohérent, Donald Trump a décidé d'attaquer sa rivale démocrate Hillary Clinton en visant la fondation qui porte son nom dans l'espoir de rassembler le camp républicain derrière cette nouvelle offensive.


Lundi, le candidat républicain à l'élection présidentielle américaine a demandé la fermeture de la Fondation Clinton, qui finance des programmes d'aide dans les pays en développement, et la nomination d'un procureur spécial pour enquêter sur ses pratiques. Donald Trump accuse l'ancien président Bill Clinton et son épouse d'avoir transformé leur fondation en système où les riches donateurs, américains ou non, ont obtenu des faveurs du département d'Etat quand Hillary Clinton était à sa tête entre 2009 et 2013.



L'équipe de campagne d'Hillary Clinton a démenti et le porte-parole d'Hillary Clinton, Robby Mook, a déclaré que la fondation ne fermerait pas compte tenu de ses activités humanitaires.« C'est un appel absurde de la part de Donald Trump. C'est un acte de désespoir compte tenu de la confusion que nous avons vu dans sa campagne ces dernières semaines », a déclaré Robby Mook à la chaîne de télévision MSNBC. Jusqu'à présent, Donald Trump a eu du mal à trouver une ligne d'attaque contre sa rivale à laquelle puissent se rallier tous les républicains. Ses critiques des parents d'un soldat américain musulman mort au combat qui s'étaient exprimés à la convention démocrate au mois de juillet ont été mal vues par un grand nombre de républicains. Ses attaques sur la santé d'Hillary Clinton n'ont pas fait mouche non plus.


Le milliardaire a dû se séparer la semaine dernière de son président de campagne Paul Manafort, dont le nom avait été cité dans une affaire de corruption présumée. Il a également renoncé à prononcer le discours qu'il devait donner jeudi sur la politique en matière d'immigration.


Double controverse

Ce report intervient alors que des signes de désaccords sur ce thème sont apparus au sein du Parti républicain, mais cela lui permet aussi de se concentrer sur ce qu'il considère, avec ses conseillers, comme une faiblesse de sa rivale démocrate.Les partisans de Trump ont besoin qu'il se concentre ses attaques sur Hillary Clinton, confirme Chris Collins, un élu républicain à la Chambre des représentants.« Tout ce que nous pourrons faire pour mettre son personnage en première ligne dans la campagne aidera Donald Trump », assure le député, joint par téléphone.


Le fait que la fondation Clinton ait accepté des dons de la part des entreprises ainsi que les dons provenant de l'étranger a suscité la critique. Certains y ont vu un conflit d'intérêt à l'époque où Hillary Clinton dirigeait la diplomatie américaine.Dimanche, la fondation a annoncé qu'elle n'accepterait plus de dons de l'étranger si Hillary Clinton devient la présidente des Etats-Unis le 8 novembre prochain. Elle a également dit qu'elle était prête à transmettre des dossiers à d'autres organisations caritatives.



Si Trump reste « mesuré », estime le président du Parti républicain, Reince Priebus, il pourrait se retrouver "à égalité ou même en tête" dans les sondages lors de la première semaine de septembre.D'après les résultats d'un sondage Reuters-Ipsos publié mardi, Hillary Clinton accentue son avance face à son adversaire républicain et le devance désormais de 12 points, avec 45 % des intentions de vote, contre 33 % à l'homme d'affaires new-yorkais.


La double controverse sur la fondation Clinton et sur l'utilisation de sa messagerie privée pour envoyer des courriels professionnels par la candidate démocrate quand elle était à la tête du département d'Etat se sont croisées lundi. Le groupe conservateur Judicial Watch a fait valoir que des courriels d'Hillary Clinton non encore rendus publics donnaient la preuve que l'ex-secrétaire d'Etat avait eu accès à des donateurs de la fondation tandis qu'elle était à la tête de la diplomatie américaine.


Avec Agences

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