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Sécurité nationaleLes sécuritaires en front uni pour exécuter les directives royales

01.08.2017 à 17 H 52 • Mis à jour le 01.08.2017 à 17 H 56 • Temps de lecture : 2 minutes
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Fait inédit, le ministre de l’intérieur, Abdelouafi Laftit, a réuni lors d’un conclave organisé au siège de son département, entre autres, le chef du pôle sécuritaire DGSN-DGST, Abdellatif Hammouchi, celui de la DGED, Yassine Mansouri et le général de corps d’armée en charge de la gendarmerie royale, Hosni Benslimane. Objectif évident : faire montre de l’inexistence de dissensions entre les corps sécuritaires

Les représentants de toutes les instances sécuritaires ainsi que les walis et gouverneurs étaient réunis ce mardi au siège du ministère de l'Intérieur à Rabat a rapporté un communiqué du département d'Abdelouafi Laftit.


La réunion s'est tenue en présence du patron du pôle sécuritaire DGSN-DGST (Direction générale de la sûreté nationale et Direction générale de la surveillance du territoire national), Abdellatif El Hammouchi.


« Cette rencontre a été l'occasion de rappeler les hautes instructions de Sa Majesté », indique le texte faisant directement référence au discours de fermeté du roi Mohammed VI à l'occasion de la Fête du trône.


Le souverain avait notamment loué le travail inlassable des « forces publiques » dans les événements d’Al Hoceima. Des forces a-t-il affirmé « qui se sont trouvées face à la population, ont assumé leur responsabilité avec courage, patience, retenue et ont fait preuve d’un grand respect de la loi. Elles ont ainsi préservé la sécurité et la stabilité ».


Mohammed VI avait contredit l’appellation « d’approche sécuritaire » utilisée par les manifestants et leurs soutiens pour décrire l’attitude de la police. « Leur vision donne l’impression que le Maroc est assis sur un volcan, et qu’à chaque foyer, à chaque citoyen correspond un policier qui surveille », avait commenté le roi.


Il avait dans la foulée nié « l’existence de deux courants, l’un radical, et l’autre modéré, ayant des vues divergentes sur l’attitude à adopter face à ces événements », affirmant que « cette allégation est totalement fausse ».


« Les Marocains savent que les tenants de cette thèse caduque s’en servent comme un fonds de commerce, et que leurs propos sont dénués de toute crédibilité », avait-il commenté.


Fait inédit, le conclave de ce mardi a vu la présence du général de corps d'armée Hosni Benslimane, qui préside aux destinées de la gendarmerie royale, de Yassine Mansouri, directeur de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le service du renseignement extérieur et de Mohamed Salah Tamek, le délégué général de l'administration pénitentiaire (DGAPR). Une manière évidente de démontrer que les institutions sécuritaires forment un bloc uni qui ne souffre pas de dissensions.


Le ministère de l'Intérieur précise que « toutes les mesures envisageables pour la mise en œuvre de l’intégralité des instructions du discours royal (...) et les moyens et outils susceptibles d’améliorer le travail du ministère de l’Intérieur à la lumière du discours royal » ont été passées en revue.

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