DocumentJérusalem: le rapport diplomatique qui accable Trump et Netanyahou
« Jérusalem a une signification considérable à la fois pour les Israéliens et les Palestiniens et au-delà. La question du futur statut de la ville est au cœur du processus de paix au Moyen-Orient. Aussi longtemps que cette question ne sera pas résolue, il sera impossible d’espérer une paix durable fondée sur la solution à deux États. » En choisissant d’ouvrir leur rapport 2017 par cette phrase en forme de rappel à la réalité historique et stratégique, les chefs de mission diplomatique des pays de l’Union européenne à Jérusalem et à Ramallah adressent un double message.
À Donald Trump, bien sûr, qui a décidé le 6 décembre 2017 de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël en violation, rappellent-ils, du « consensus international exprimé par diverses résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, en particulier la résolution 478 ».
À Benjamin Netanyahou, aussi, dont la majorité a présenté à la Knesset, au cours de l’année écoulée, « plusieurs projets de loi, qui, s’ils étaient adoptés provoqueraient des changements unilatéraux au statut et aux limites de Jérusalem, en violation du droit international ». Allusion diplomatique, mais transparente aux projets d’annexion des colonies limitrophes de la ville et de création d’un Grand Jérusalem, dont rêvent depuis longtemps Netanyahou et ses électeurs (lire l’article ici).
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