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DiktatSanctions contre l’Iran: Rabat se plie aux exigences américaines

11.08.2018 à 01 H 59 • Mis à jour le 11.08.2018 à 02 H 00 • Temps de lecture : 2 minutes
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Les banques marocaines se sont vues signifier par le ministère des Affaires étrangères de prendre toutes les dispositions nécessaires pour se conformer aux sanctions des États-Unis contre l’Iran, suite au retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien. Le secteur privé est appelé à suivre le mouvement. D’autres mesures seront communiquées par la représentation diplomatique de Washington à Rabat début novembre

Dans une lettre datée du 9 août, le ministère des Affaires étrangères a demandé au Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) de prendre toutes les dispositions nécessaires pour se mettre en conformité avec les sanctions américaines contre l'Iran. La missive, dictée par une demande de l’ambassade des Etats-Unis à Rabat, décrit les modalités pratiques et les délais d’application des sanctions décidées par Washington.


Des mesures annoncées dès le 7 août instaurent des blocages sur les transactions financières et les importations de matières premières et tapis d’origine iranienne ainsi que des sanctions sur les secteurs de l’automobile et de l’aviation commerciale.


D’autres sanctions devraient être annoncées à partir du 4 novembre et porteront sur les secteurs pétrolier et gazier ainsi que sur la banque centrale iranienne en plus des secteurs de l’assurance, du transport maritime et des chantiers navals.


Dans cette logique, les entreprises sont elles aussi appelées à cesser tout commerce avec Téhéran.


En 2017, le volume des échanges entre les deux pays a atteint 33,9 millions de dirhams contre 16,5 millions de dirhams en 2016, rappelle L’Economiste, qui cite les chiffres du ministère du Commerce extérieur.


L'ultimatum de Donald Trump via Twitter

Le 8 mai dernier, Donald Trump a annoncé que son pays se retirait de l'accord signé en 2015 entre des grandes puissances et l'Iran, qui avait alors accepté de brider son programme nucléaire en échange de la levée d'une partie des sanctions internationales.


Les États-Unis ont ainsi décidé de rétablir leurs sanctions visant l'Iran ainsi que les entreprises ayant des liens avec Téhéran qui ont jusqu'à 180 jours pour se retirer du pays.


Le 6 août, le Président Trump a signé un décret réinstaurant un certain nombre de sanctions à l'encontre de l'Iran, en affirmant chercher à imposer une « pression économique maximale » sur la république islamique.


Sur Twitter, le locataire de la Maison Blanche a promis le 7 août que toute personne faisant affaire avec l'Iran « ne le ferait pas avec les Etats-Unis ».


 

Le Maroc avait rompu, le 1er mai, ses relations avec Téhéran en l’accusant « d’armer, de financer et d’entrainer le Front Polisario à travers le mouvement chiite libanais Hezbollah ».


Lire aussi : Iran, Syrie, Sahara : le Maroc sous le diktat de John Bolton

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