PhosphatesGroupe OCP: un résultat net en berne au terme du premier semestre
Principale donnée financière dévoilée des résultats financiers du groupe OCP au titre du premier semestre 2018 publiés ce 7 septembre : le résultat net part du groupe marque une baisse de 18,6 % par rapport au premier semestre 2017 pour atteindre 1,88 milliard de dirhams. Un affaissement conjoncturel du pertes de changes sur les contrats en devise, (de 1,8 milliards de dirhams au premiers semestre 2017 à -563 millions à l’issue du mois de juin 2018).
Le chiffre d'affaires du Groupe OCP pour sa part a augmenté, au premier semestre 2018, de 15 % pour atteindre 26 599 millions de dirhams contre 23 152 millions de dirhams à la même période de l’année dernière.
Cette amélioration est due principalement à une croissance à deux chiffres des ventes sur les segments des engrais et de l’acide phosphorique, respectivement de 21 % et 17 %, bénéficiant d’une hausse des prix et des volumes ainsi que d’une légère augmentation des volumes de vente sur le segment de la roche, segment sur lequel les prix sont restés stables, indique le groupe.
La marge brute s’est appréciée à 17 860 millions de dirhams, en comparaison avec les 15 124 millions de dirhams un an plus tôt, principalement grâce à la hausse des volumes et des prix de vente, partiellement contrebalancés par une hausse des prix des matières premières.
L’EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) s’est établi à 8 008 millions de dirhams contre 5 908 millions de dirhams au cours de la même période de l’exercice précédent, entraînant une amélioration de la marge d’EBITDA qui passe ainsi à 30 % comparé à 26 % à fin juin 2017, bénéficiant d’une croissance significative des prix, bien que partiellement impactée par la hausse des prix des matières premières, notamment du soufre.
Les dépenses d’investissement ont atteint 5 140 millions de dirhams au premier semestre 2018, a ajouté le Groupe dans l’annonce de ses résultats opérationnels et financiers du premier semestre 2018.
Des économies substantielles dues au développement du pipeline
La poursuite de la montée en charge du pipeline a permis de réaliser des économies de coûts totalisant 1,07 milliard de dirhams sur la période, pour un volume transporté total de 8,29 millions de tonnes. Les économies totales réalisées depuis le lancement du pipeline se sont élevées à 4,94 milliards de dirhams.
Au premier semestre 2018, l’EBIT s’est amélioré à 4 800 millions de dirhams contre 3 094 millions de dirhams à fin juin 2017.
La trésorerie et équivalents de trésorerie ont atteint 10 283 millions de dirhams au 30 juin 2018.
La dette financière nette s’est élevée à 44 972 millions de dirhams et le ratio de la dette financière nette /EBITDA est de 3,0x au 30 juin 2018, soit une amélioration significative par rapport au niveau de fin d’année 2017, a fait savoir le groupe.
De même, les résultats financiers du deuxième trimestre en nette amélioration ont impacté positivement les résultats du premier semestre de l’année en cours. Ainsi, le chiffre d’affaires au deuxième quart 2018 a affiché une augmentation de 43 % à 16 824 millions de dirhams contre 11 751 millions de dirhams au cours de la même période de l’année précédente.
Des prix des phosphates impactés par la hausse du soufre
La marge brute a atteint 11 517 millions de dirhams contre 7 645 millions de dirhams au deuxième trimestre 2017.
L’EBITDA au deuxième trimestre s’est élevé à 5 491 millions de dirhams contre 2 567 millions de dirhams au cours de la même période 2017.
L’EBIT s’est élevé à 3 497 millions de dirhams contre 1 193 millions de dirhams au deuxième trimestre 2017.
Au cours de ce semestre, le contexte marché s’est nettement amélioré. La demande croissante, plus particulièrement au second trimestre de l’année, et la hausse des prix des matières premières, notamment le soufre, ont significativement impacté les prix des phosphates qui ont évolué à la hausse sur la période.
La demande était soutenue par une hausse importante des importations d’engrais en Inde et aux Etats Unis. Par conséquent, cette croissance de la demande sur ces régions a positivement impacté les volumes d’engrais à l’exportation, atteignant un niveau record.
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