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Affaire OumaïmaEnquête ouverte après des accusations de viol collectif à Casablanca

23.01.2020 à 18 H 35 • Mis à jour le 23.01.2020 à 18 H 54 • Temps de lecture : 1 minutes
Par et
Une enquête a été ouverte après des déclarations de la famille d’une adolescente nommée Oumaïma et âgée de 17 ans ayant affirmé dans les médias qu’elle avait été enlevée et violée par une vingtaine d’hommes près de Casablanca. Selon la DGSN, la victime a refusé de porter plainte

La police a ouvert une enquête après que la famille d’une adolescente a affirmé dans les médias locaux qu’elle avait été enlevée et violée par une vingtaine d’hommes près de Casablanca, a-t-on appris jeudi de la sûreté nationale.


L’enquête a été ouverte après des déclarations de la famille de cette adolescente nommée Oumaïma et âgée de 17 ans, selon la presse marocaine.


Sa famille a raconté que la jeune fille avait été enlevée dans son quartier et violée par une vingtaine d’hommes dans un bidonville près de Casablanca.


« Ma fille a été enlevée alors qu’elle faisait des courses et a été séquestrée pendant 20 jours », a affirmé sa mère au micro d’un média local.

 

« Elle a convaincu un de ses ravisseurs de la relâcher. On l’a emmenée à l’hôpital qui a conclu qu’elle avait été violée, violentée et intoxiquée », a-t-elle dit, affirmant qu’une déclaration avait été « faite à la police avec un certificat médical » mais que « rien » n’avait été fait.


La DGSN a pour sa part annoncé avoir ouvert une enquête, soulignant toutefois que la victime avait « refusé catégoriquement de porter plainte » et de « fournir la moindre information ».

 

La police a ajouté avoir reçu en 2018 une première plainte pour « viol et séquestration » de l’adolescente, qui avait désigné deux individus, mais ses proches avaient retiré la plainte le jour de l’arrestation du principal suspect.


Une page de soutien appelée « Nous sommes tous Oumaïma » a été créée sur Facebook et l’affaire suscite des réactions indignées sur les réseaux sociaux.


L’affaire n’est pas sans rappeler celle de Khadija, une adolescente  séquestrée et violée par une douzaine d’hommes de son village, en 2018, selon son témoignage. Le procès qui devait démarrer en août 2019 est sans cesse reporté.

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