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CommissionCSMD: l’approche «participative» de nouveau mise en avant

05.02.2020 à 12 H 43 • Mis à jour le 05.02.2020 à 12 H 46 • Temps de lecture : 3 minutes
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Une rencontre « informelle » a eu lieu le 4 février à Rabat entre la Commission spéciale pour le nouveau modèle de développement (CSMD) et la presse. Objectif assumé : soigner la communication de l’instance et rappeler son approche « participative ». Compte-rendu

Le 4 février, la Commission spéciale pour le nouveau modèle de développement (CSMD) a invité patrons de presse et journalistes pour une rencontre « informelle ». But de l'évènement, une rencontre « informelle », selon ses communicants ayant pour objectif de présenter les grandes lignes de la première étape de l’instance présidée par Chakib Benmoussa.


Quatre de ses membres, Mohamed Tozy, Driss Ksikes, Ahmed Réda Chami et Hakima Himmich se sont prêtés à l’exercice. D'emblée, le président de la commission a insisté sur l'approche de la commission qui se veut « participative ». « Nous voulons que cette commission soit ouverte à toutes les tendances », a indiqué Ksikes.


Une « composition transparente »

« La commission est composée de sous-groupes qui travaillent en parallèle des rencontres que nous faisons », a fait savoir Benmoussa. Un document distribué aux journalistes mentionne l’existence de deux grands groupes, l’un intitulé « Groupe vision et conduite de changement » et l’autre « Groupe consultations et contributions ». En sus, des groupes thématiques ont été constitués : le premier dédié au « capital humain », le second portant sur les « instituions, le capital social et l’égalité hommes-femmes », alors qu’un troisième et dernier concerne respectivement « l’économie et la création de richesses » et « les territoires et la durabilité ».


Le président a en outre confirmé qu’il existe bien un « groupe de soutien », constitué de 15 jeunes. Dix d’entre eux sont mis à disposition par des administrations et ministères, dont notamment les Affaires étrangères ou l’Economie, fait-on savoir. Parmi eux, on peut retrouver notamment Hind Kadiri et Omar Saghi, comme Le Desk l’avait révélé.


Benmoussa est également revenu sur le travail des membres de la commission, affirmant que les rencontres ont lieu comme suit : chaque lundi, une réunion a lieu à l’Académie du royaume. En même temps, à la fin de chaque mois, deux journées de travail sont organisées auxquelles près de 90 % des membres assistent.


Différents canaux pour échanger

Quant à l’approche, la Commission dit avoir recours à 6 types de canaux. Parmi eux, une plateforme interactive publique qui devrait voir le jour, des auditions officielles et appel à contributions qui ont déjà lieu, des rencontres « labellisées » à savoir des échanges avec plusieurs institutions et associations de la société civile, des consultations publiques, des ateliers de crowd-solving et panels ciblés et enfin des visites « immersions » sur le terrain.


Celles-ci ont par ailleurs été au centre des interventions de certains membres de la CSMD, Tozy, Himmich et Ksikes notamment. Ceux-ci revenant sur leur expérience à la rencontre des Marocains, étudiants comme villageois. Des anecdotes glanées par les membres de la Commission. Ils n’ont pas hésité à rappeler eux-mêmes n’avoir « rien appris de nouveau mais il fallait bien voir de visu ce qui se passe ». Constat partagé par les journalistes venus les écouter.


Les intervenants ont également répondu aux questions des journalistes. Trois thèmes principaux ont été soulevés. Le contact avec les partis politiques, la Commission préférant répondre qu’elle a conscience du caractère politique de son travail et qu’elle n’a trouvé aucun souci à communiquer avec les formations politiques et à recueillir leurs propositions. Second sujet, celui du Sahara. Ahmed Reda Chami affirmant d’ores et déjà que la Commission n’est pas destinée « à aborder tous les sujets », et qu’à propos de la question du Sahara, plusieurs rapports ont déjà été publiés par différentes instances nationales. Troisième sujet, et non des moindres, la durée du mandat de la Commission, bornée par le roi au 30 juin. Chakib Benmoussa, comme lors du tout premier contact avec les journalistes, a rappelé : « Nous avons la conviction que ça sera fini à temps. Si ce n’est pas le cas, on demandera à un notre mandant de prolonger la durée du mandat ».

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