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Le bloc notes de la rédaction

Concert

Le Festival Gnaoua fait un retour remarqué avec son programme exceptionnel

20.05.2022 à 14 H 41 • Mis à jour le 21.05.2022 à 08 H 07 • Temps de lecture : 4 minutes
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Quatre escales pour cette caravane musicale et festive qui présente en exclusivité des concerts de pure tagnaouite et des fusions toujours plus audacieuses. Cette tournée exceptionnelle se déroulera du 3 au 24 juin, avec une première escale à Essaouira, ville berceau du festival, avant de se poursuivre à Marrakech, Casablanca et Rabat.

Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira, fidèle à son esprit si singulier, se réinvente une fois encore, et devient le Gnaoua Festival le temps de cette édition spéciale. La tournée prendra la forme d’une caravane musicale qui sillonnera le Maroc durant le mois de juin pour aller à la rencontre de son public dans quatre villes du Royaume.


Le Gnaoua Festival Tour sera l’occasion de célébrer avec le public l’universalité de l’art Gnaoua et son inscription sur la liste du patrimoine culturel et immatériel de l’humanité de l’Unesco.  En attendant de retrouver le Festival Gnaoua et Musiques du Monde à Essaouira en 2023 dans son format habituel, cette tournée sera l’occasion de célébrer l’authenticité et le succès des Gnaoua et d’Essaouira comme l'annonce un communiqué de presse.


Pendant deux jours à Essaouira, les 3 et 4 juin, la capitale de la tagnaouite verra onze des maâlems les plus réputés de la belle Mogador donner rendez-vous au public pour des prestations de fusions musicales hautes en couleurs. Des concerts du pur répertoire Gnaoua, lors de douze concerts, Place Moulay El Hassan et à Dar Souiri prendrons place. Le Malien Vieux Farka Touré, surnommé le « Hendrix du désert », retrouve avec son trio le maâlem Abdeslam Alikane, accompagné par le ribab d’Aziz Ouzouss, pour un concert tout en douceur et harmonie.


Le jazz n’est pas en reste : celui qui a révolutionné et redéfini le potentiel artistique de son instrument, la basse, et qui depuis les années 70 sillonne le monde et joue avec les plus grands, Jamaaladeen Tacuma, accompagné de Ronnie Burrage à la batterie et Kelvyn Bell à la guitare partageront la scène avec le maâlem à la voix ensorcelante Saïd Boulhimas. La famille Guinea sera là en force, lors de deux concerts : le maâlem Moktar et son projet Gnaoua Soul et le maâlem Houssam en fusion avec pas moins de six musiciens talentueux, flûtiste, guitariste et chanteurs.


Marrakech reprendra le flambeau, le 9 juin au Mégarama, en présence de deux des plus grands maâlems Gnaoua. Abdelkebir Merchane et Mustapha Baqbou qui monteront sur scène, dans un premier temps, présenter une partie du répertoire le plus pur de l’art Gnaoua. Ces deux grands maâlems seront rejoints sur scène par une pléiade de musiciens : la chanteuse franco-marocaine Hindi Zahra, le saxophoniste haïtien Jowee Omicil, le sénégalais Cheikh Diallo  vec sa kora et son clavier, Yaya Ouattara percussionniste burkinabé, le guitariste sénégalais Hervé Samb et le batteur algérien Karim Ziad.


Le 10 juin sera fusionnel lui aussi, mais aux couleurs marocaines. Le maître Gnaoua d’expérience, Abderrazak El Hadir, invitera au partage trois musiciens de la nouvelle génération, au Centre Les Étoiles de Jamâa El Fna. Marrakech abrite cinq concerts, 2 fusions et 3 concerts Gnaoua.


Pour Casablanca, le Gnaoua Festival Tour a choisi l’énergie et le métissage pour 3 jours de fête. Les 16 et 17 juin, l’esplanade du stade Mohammed V sera un terrain de jeu 100 % musical. A l’image du concert du 16 juin : le Maâlem Hassan Boussou, adepte expérimenté du métissage et de la fusion, invite sur scène le folk singer anglais Piers Faccini, la chanteuse marocaine Soukaina Fahsi, le batteur percussionniste Cyril Atef et le multi instrumentiste Malik Ziad.


Le 17 juin, c’est un véritable tourbillon musical avec deux concerts fusion aux mille volts qui prendra lieu. Pour commencer la soirée, le Maâlem Ismail Rahil rejoindra le Trio Assala mêlant jazz, arabo-andalous et les rythmes du sud Maroc, trio formé par le batteur Karim Ziad, le pianiste Omri Mor et la relève de la tradition gnaouie au Maroc, Mehdi Nassouli. Le tout rehaussé par le saxophone de l’iconoclaste Jowee Omicil. Pour clôturer, une fusion de deux continents en apothéose : les rythmes gnaoua du Maâlem Khalid Sansi et les rythmes cubains de CimaFunk. Festival Tour à Casablanca, ce sont neuf concerts dont 4 fusions, 3 concerts Gnaoua et 2 concerts.


A Rabat, le jazz prouvera une fois de plus qu’il est l’invité privilégié des Gnaoua. C’est un concert très spécial que le Gnaoua Festival Tour présentera au Théâtre National Mohammed V, le 23 juin. Avishai Cohen, considéré comme l’un des piliers du jazz contemporain, contrebassiste, chanteur et compositeur accompagné de son Trio rencontrera sur scène le maâlem Hamid El Kasri, emportés par le saxophone et l’accordéon des jazzmen Émile Parisien et Vincent Peirani en plus de la chanteuse marocaine Nabyla Maan.


Le blues s’invitera aussi à Rabat le 24 juin, mais un blues métissé et profond avec le Majid Bekkas Afro-Gnaoua Blues Band, au cinéma La Renaissance. Le Gnaoua Festival Tour clôturera sa tournée à Rabat avec 5 concerts : 2 fusions, 2 concerts Gnaoua et 1 concert de pur jazz sur deux jours.


Plus de 150 artistes, venus de près de 15 pays, donneront libre cours à leur talent et viendront partager avec le public leur passion de la musique, sans frontières, et recréer la magie du Festival lors de 30 concerts inédits. Une invitation au voyage, à la communion, et l’occasion de célébrer dans la joie l’inscription de l’art Gnaoua au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. Lors de chacune des étapes, les concerts seront organisés dans le respect des conditions sanitaires et de sécurité́ décidés par les autorités gouvernementales et locales.


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Le Desk Culture