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Une night déjantée au B-Rock avec du bioutifoul pipole

04.12.2015 à 22 H 14 • Mis à jour le 20.04.2021 à 14 H 18 • Temps de lecture : 2 minutes
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Parti écouter le rock festif des Boumdless, j'ai retrouvé la faune des dérangés célèbres de la nuit casablancaise.

Pour un jeudi, peu de monde. Une cinquantaine à tout casser. Mais du bioutifoul pipole. Dans le genre barrés. Que des dérangés. Des dérangés célèbres, à la névrose patentée, certes, mais talentueuse.


Yassine Morabite arborait, sur son T-Shirt-jeans-déchirés, une de ces longues vestes en grosses mailles tricotées main, que j'ai connues dans mon enfance, redevenues dernièrement, furieusement tendance. A éviter, impérativement, si l'on fait moins d'un mètre quatre-vingt et que l'on n'a pas envie de ressembler à un pingouin ! Comme il a toujours dit, Morabite est un garçon beau mais sage. Il ne boit pas, ne danse presque pas. Comment tient-il ?


Amine Bendriouich, sans sa tignasse, amaigri, a changé. Ça lui va bien. Presque normal, hormis la moustache dalinienne et quelques colliers néo-africains. Il me prend à part pour me réciter un poème de son cru. En arabe. Assez beau, il faut le reconnaître. Il l'inscrit dans le cadre d'un concept global, son projet à suivre "Berberlinois". Bendriouich est toujours aussi charismatique, aussi embarquant, un brin trop volubile. C'est un Marrakchi. Il me dit qu'il adore Berlin.


En plus des habituelles bobos casablancaises qui se voudraient dévergondées, Morabite et Bendriouich étaient, cette fois-ci, accompagnés d'un Allemand body-buildé et tatoué, ainsi que d'une créature tout droit sortie du fameux sketch de Gad El Maleh, Chouchou.


Sinon, j'ai beaucoup parlé avec Lamia Naji, une des quatre ou cinq meilleurs photographes auteurs du pays. Papoté avec Hindouch, qui est dans le cinéma. Salué Karim Boukhari que j'ai eu peine à reconnaitre, avec son crâne rasé et sa barbe hipster. L'ex-directeur de publication de Tel Quel, aujourd'hui, rédac' chef à Zamane et chroniqueur au 360, est toujours aussi placide, d'aucun diraient zen.


Deborah Banzaquen a posté cette photo d'enfance sur son profil FB. Elle est persuadée qu'elle ressemblait, alors, à Marlon Brando.


D'autres journalistes étaient à la fête : Omar Mrani, ex-VH magazine, aujourd'hui Zamane, telle animatrice sur Al Aoula, qu'on m'a prié de ne pas nommer, etc.


Quelques DJ, des gars du Boulevard. Momo, le taulier, lui aussi, arbore, comme tout un chacun, une barbe fournie. Même s'il ne va pas jusqu'au crâne rasé ou au chignon censés l'accompagner.


Avec ma veste en velours, ma pochette en soie et mon foulard de rigueur, j'ai fait sensation. Old is, good is, disent les British.


Nous avons intensément dansés sur des tubes de rock festif, servi par l'excellent groupe de djeun's, Boumdless, habitués des lieux.


Pour l'illustration du ci-dessus compte-rendu de cette night, mon autre amie photographe, Déborah Benzaquen, a immortalisé nos deux pop stars avec son smartphone. "Mais, c'est Paris dernière !" dit-elle. Elle en profite pour nous montrer sa dernière photo de profil FB. Une photo d'enfance. Elle est persuadée qu'à l'époque, elle ressemblait à Marlon Brando. Aujourd'hui, cette très jolie fille fait plutôt penser à David Bowie, période Ziggy.

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Par @jamal_boushaba
Le Desk Culture