
n°1060.Comment le Maroc s’active pour en finir avec le Polisario
L’envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, est attendu ce 14 avril, pour un exposé jugé décisif face au Conseil de sécurité des Nations Unies. Ces derniers mois, un faisceau d’événements et d’éléments suggèrent une fin programmée, sinon une reconfiguration de la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso). Pour le Maroc, les astres semblent s’aligner. Outre la tendance favorisée par la présidence française du Conseil de sécurité, Rabat peut compter sur le soutien du membre permanent le plus influent du club des quinze à New York et par ailleurs penholder des résolutions de l’ONU dans ce dossier : les Etats-Unis.
À Washington, le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita a rencontré cette semaine pour la première fois après sa nomination son nouvel homologue étasunien, Marco Rubio, qui lui a réaffirmé que « les États-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et soutiennent la proposition d'autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable au différend ». Quelques heures plus tôt, Bourita avait rencontré le conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump, Mike Waltz, avec qui il a abordé « les questions régionales d'intérêt commun ainsi que le partenariat stratégique entre les deux pays ».

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