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n°368.La nature criminelle du régime saoudien

20.10.2018 à 13 H 19 • Mis à jour le 20.10.2018 à 13 H 19 • Temps de lecture : 8 minutes
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Le prince héritier Mohammed ben Salmane et le Royaume qu’il dirige de facto bénéficient depuis longtemps de la mansuétude des démocraties occidentales. Mais après le meurtre de Jamal Khashoggi, il est impossible d’ignorer la nature profonde du régime

En chimie, on appelle cela un précipité. Cela se produit lorsque la modification de la concentration de différents liquides ou l’adjonction d’un élément étranger « précipite » la formation d’éléments solides. L’affaire Khashoggi, qu’il faut sans doute appeler plus justement l’assassinat de Jamal Khashoggi, est un précipité qui révèle aux yeux de tous la véritable nature de la monarchie saoudienne sous la conduite du prince héritier Mohammed ben Salmane, et qui ne doit plus être ignorée par ses clients et partenaires occidentaux : celle d’un régime criminel.


La disparition d’un journaliste saoudien de soixante ans, connu des seuls spécialistes du Moyen-Orient, n’aurait pas du devenir un scandale international. Personne ne l’avait anticipé, et surtout pas l’homme fort de l’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, dit MBS. Depuis son irruption en 2015 en tant que ministre de la défense à l’âge de 29 ans, puis son accession au rang de prince héritier en 2017, c’est-à-dire premier successeur de son père le roi, il a pourtant accumulé les faux pas et les erreurs de jugement, dont certaines bien plus meurtrières que l’élimination de Jamal Khashoggi. Mais les conséquences de ses actes ne l’ont jamais rattrapé au point de le mettre en danger. Jusqu’à maintenant.


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