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Diplomatie
À Sotchi, Bourita appelle à ce que la voix de l’Afrique soit « écoutée et respectée »

10.11.2024 à 13 H 18 • Mis à jour le 10.11.2024 à 13 H 20 • Temps de lecture : 2 minutes
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Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a pris part, dimanche à Sotchi, à la première Conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique. Intervenant lors de cette réunion, Bourita a plaidé pour que la voix de l’Afrique à l’international soit écoutée et respectée. « Afin que la voix africaine puisse être en mesure d’être audible et de peser sur les affaires du monde, il est important de rappeler certains fondamentaux », a déclaré le ministre.


Dane ce sens, il a soutenu qu’« il ne peut y avoir de paix et de prospérité partagées en Afrique au bénéfice des peuples de notre région sans un strict respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de ses États membres  », ajoutant qu’il ne peut aussi y avoir de paix et de prospérité partagées sur le continent sans respecter les règles de bon voisinage entre les États africains.


Rappelant l’impératif pour les partenaires du continent de se départir de la logique de paternalisme et de tutelle, l’Afrique étant capable de gérer ses problèmes, Bourita a fait remarquer qu’il ne peut y avoir de paix et de prospérité partagées en Afrique si certains États africains s’érigent unilatéralement et sans aucune forme de légitimité en supposés leaders du continent, alors qu’en réalité ils n’agissent que pour servir des agendas strictement nationaux.


« C’est au prix du respect de ces principes fondamentaux que la voix africaine se renforcera et pèsera sur les affaires du monde », a insisté le ministre, notant que « ce n’est pas l’Afrique qui a besoin du reste du monde. En réalité, c’est le reste du monde qui a un besoin croissant de l’Afrique ». Le ministre a, en outre, précisé que le partenariat Russie-Afrique, qui a un potentiel de croissance évident, doit se construire sur les priorités fondamentales du continent africain.


Dans la perspective du prochain Sommet Russie-Afrique, a souligné Bourita, il serait souhaitable d’« axer nos réflexions sur les perspectives de coopération entre l’Afrique et la Russie notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire et la sécurité énergétique ». Il a, par ailleurs, affirmé que le Royaume du Maroc est parfaitement à l’aide dans cette rencontre entre son continent d’identité, et son partenaire stratégique, qui est la Russie, précisant qu’avec l’un et l’autre, « le Maroc a toujours été constant et cohérent, sur le besoin pressant de traduire l’engagement en actions concrètes, en initiatives ambitieuses et en projets structurants au service du développement humain, de la sécurité alimentaire, énergétique et climatique – de la sécurité tout court ».


Pour rappel, cette conférence ministérielle, qui réunit les ministres des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et des États africains membres des Nations Unies, intervient dans la suite des Sommets de Saint-Pétersbourg (2023) et de Sotchi (2019). Elle vise à faire le point sur les dispositions des Déclarations adoptées lors de ces deux Sommets et à identifier des perspectives de coopération orientées vers l'avenir, afin de mieux répondre aux attentes et aux aspirations des États africains.

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