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Justice
Affaire du pédophile koweïtien : la Cour d’appel de Marrakech ajourne pour la 11ème fois le procès

22.12.2020 à 14 H 06 • Mis à jour le 22.12.2020 à 14 H 08 • Temps de lecture : 1 minutes
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La Cour d'appel de Marrakech a ajourné pour la onzième fois le procès du pédophile Koweïtien Abderrahmane Mohamed Samran Al-Azmi accusé d' « attentat à la pudeur sur un mineur » et de « entrave du cours de la justice ».


Dans un communiqué publié sur Facebook, par le président de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), on apprend que l’accusé a déjà reconnu les faits qui lui étaient reprochés, à toutes les étapes de l'enquête, y compris l’enquête détaillée devant le juge d’instruction. L'accusé aurait admis avoir accompagné la victime, âgée de moins de 15 ans, dans une villa du quartier Palmeraie à Marrakech, et avoir eu des relations sexuelles avec elle. Il aurait également admis l’avoir attirée via les réseaux sociaux et l’avoir conduite dans plusieurs boîtes de nuit.


Selon la même source, lors de la première audience, la défense avait remis un certificat médical pour justifier l’absence de l’accusé. Depuis et malgré les 10 sessions devant la Cour, l'accusé ne s’est toujours pas présenté et sa défense n’a pas justifié son absence. l'Association affirme également que les actes commis par le citoyen koweïtien à l'encontre du mineur marocain constituent « des violations flagrantes des droits de l'enfant énoncés dans la convention relative aux droits de l'enfant et les protocoles s'y rapportant, auxquels les États marocain et Koweïtien ont adhéré ».


Pour rappel, le ressortissant koweïtien de 24 ans avait été libéré temporairement en janvier dernier. Quelques heures après sa libération, il avait quitté le territoire marocain et n'est pas revenu malgré l'engagement écrit de l'ambassadeur du Koweït, garantissant sa traduction en justice en cas de libération provisoire. L’AMDH qui s'est constituée partie civile après que le refus des parents de la victime, suit de près le dossier et a renouvelé ses demandes antérieures de réouverture du dossier et d'approfondissement des recherches, compte tenu des doutes sur l'existence éventuelle d'un réseau de trafic d’êtres humains.

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