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Justice
Affaire Omar Radi: la plaignante pour «viol», Hafsa Boutahar, sera entendue le 5 octobre

22.09.2020 à 23 H 26 • Mis à jour le 22.09.2020 à 23 H 26 • Temps de lecture : 1 minutes
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Tenue ce 22 septembre, l’audition préliminaire du journaliste Omar Radi, associé à la création du Desk  (voir ici notre chaîne sur l'affaire) devant le juge d’instruction de la Cour d’appel de Casablanca n’a concerné pour cette audience que la plainte dont il fait l'objet  pour «  viol », a-t-on appris auprès du comité formé pour sa défense. D’après la même source, son audition a duré plus de quatre heures.


Le juge d’instruction a également décidé de regrouper au sein du même dossier les deux affaires, celle de la plainte introduite par Hafsa Boutahar,contractuelle auprès du Desk, pour « viol » et « attentat à la pudeur », et celle concernant  « l’atteinte à la sûreté extérieure et intérieure de l’État » diligentée par le parquet contre Radi .Pour ce dossier antérieur à l'affaire du viol présumé, Radi avait été longuement et à multiples reprises interrogé (lire notre contre-enquête du 15 juillet) , les auditions la concernant ne devraient porter qu’une fois celles de la plainte pour « viol » achevées, apprend-on de sources judiciaires.


Joint par Le Desk, l'avocat Mohamed Messaoudi, membre du comité de défense de Omar Radi, a affirmé que celui-ci, durant son audition, « était à l'aise et s'en tenait à son récit des évènements concernant la relation qu'il entretenait avec la plaignante. De plus, il a nié ses accusations qu'il a qualifié de fabriquées et a affirmé être convaincu de son innocence ». A l'occasion de ce procès scruté à l'international, l''ONG Human Rights Watch a produit un rapport circonstancié du cas Radi à travers lequel elle dit craindre une instrumentalisation de la justice.


Quant à la plaignante Hafsa Boutahar, celle-çi devrait être entendue ce 5 octobre. D'après Miloud Kandil, l'avocat de Omar Radi, la date de la confrontation entre elle et son client est fixée au 13 octobre, tandis que du côté de la plaignante, on affirme que celle-ci demeure dépendante de l'issue de la confrontation. La défense de  Omar Radi a demandé sa liberté provisoire, une réponse à cette requête devrait être donnée ce 23 septembre.


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