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Maroc-France
Depuis Rabat, des élus français appellent à sortir de la crise des visas

07.11.2022 à 11 H 09 • Mis à jour le 07.11.2022 à 11 H 23 • Temps de lecture : 2 minutes
Par et

Une délégation de parlementaires français a appelé, ce dimanche à Rabat, à « sortir » de la crise des visas qui empoisonne les relations franco-marocaines depuis plus d’un an, apprend-on de l’agence de presse française AFP.


« Il faut trouver des solutions pour sortir de cette situation assez rapidement », a plaidé le vice-président du Sénat, Vincent Delahaye. « Il faut essayer de trouver des voies de sortie qui soient acceptables par tous », a ajouté le sénateur de l’Essonne (banlieue parisienne) lors d’une visite de parlementaires organisée par le cercle d’amitié franco-marocain Eugène Delacroix (CED).


Fondé en 2014, le CED fait aujourd’hui office de lobby d'élus français formant la cohorte des nouvelles figures de la relation France-Maroc. Le cercle avait vu le jour en marge de la crise diplomatique entre Paris et Rabat, grâce au soutien de l'ambassadeur Chakib Benmoussa à l'époque, mais aussi de M'jid El-Guerrab, n'étant plus aujourd'hui parlementaire mais présent tout de même lors de la visite des élus au Maroc.


La « crise des visas » a éclaté au mois de septembre 2021, lorsque Paris a décidé de réduire de 50 % le nombre de visas accordés à l’Algérie et au Maroc, pour mettre la pression sur des gouvernements jugés trop peu coopératifs dans la réadmission de leurs ressortissants expulsés de France.


Sur fond de ce qu’il a qualifié de « refus » du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, de délivrer les autorisations consulaires nécessaires pour faire revenir leurs ressortissants en situation irrégulière, l’ancien porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal a déclaré que la décision était « drastique mais nécessaire ».


Ce durcissement a déclenché des vagues d’indignation sur les réseaux sociaux et des articles acrimonieux dans les médias. Au Maroc, cette mesure a été qualifiée de « grave erreur » par l’écrivain franco-marocain Tahar Ben Jelloun.


Cet appel à la sortie de la « crise des visas » intervient dans un contexte où les relations diplomatiques entre Rabat et Paris sont loin d’être au beau fixe : en cause, l’ambiguïté de la diplomatie française concernant la question du Sahara occidental ou encore la visite d’Emmanuel Macron en Algérie, sans oublier l’affaire de l’imam Iquioussen.


Comme nous le rapportions précédemment, le président français Emmanuel Macron et le roi Mohammed VI ont eu un entretien téléphonique le 1er novembre, en vue d’une visite d’État du président français, prévue de longue date, d’ici la fin de l’année ou début 2023.


Les deux chefs d’État auraient évoqué « les incompréhensions de ces dernières semaines, alors que les ambassades des deux pays sont désormais dépourvues d’un ambassadeur depuis mi-octobre ».

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