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Désormais installée au Maroc, Standard Chartered annonce ses nouveaux objectifs

Comme indiqué précédemment par Le Desk, la banque internationale britannique Standard Chartered fait son retour en Afrique depuis le Maroc, suite à une série de retraits de plusieurs pays du continent. Après avoir concrétisé son installation dans le royaume, le groupe bancaire annonce une stratégie plus ciblée, visant à faire du pays un nouveau maillon fort de son réseau africain et plateforme stratégique pour sa relance régionale.

Officiellement installé depuis le 17 mars dernier dans le quartier d’affaires Casablanca Finance City (CFC), le bureau de représentation de Standard Chartered Bank Morocco, dirigé par Hind Hissem marque ainsi un tournant. Dans son communiqué du 15 mai, la banque annonce viser une croissance annuelle de 5 à 7 % de ses activités Corporate &  Investment Banking (CIB), en s'appuyant notamment sur le potentiel du royaume et sur un ancrage africain redéfini.

Un pied désormais posé au Maroc, la banque, indique la même source, s’appuiera sur une proposition de réseau unique et présentera sa stratégie à travers un réseau international diversifié, comprenant notamment l’obtention récente de l’approbation réglementaire pour l’ouverture du bureau marocain. « Ce nouveau bureau permettra à Standard Chartered d’élargir et d’approfondir ses relations avec des entreprises internationales, notamment dans les secteurs agro-industriel, automobile, aéronautique et des énergies renouvelables. Il contribuera également à connecter les clients à travers l’Afrique et l’Union européenne, principal partenaire commercial du Maroc  », peut-on lire.

Un autre axe tracé pour cette stratégie est une croissance ciblée auprès de clients à forte rentabilité. Alors que la banque continue de développer ses activités, notamment auprès des institutions financières, qui représentent désormais 51 % des revenus (à fin 2024), elle a mis en place une nouvelle équipe dédiée aux clients investisseurs. Cette équipe sera initialement composée d’environ 25 banquiers, basés à New York, avec des hubs à Londres et Dubaï.

Enfin, Standard Chartered Bank mise sur des solutions innovantes, notamment la finance islamique et la finance durable. Dans le domaine de la finance islamique, Standard Chartered prévoit dans un nouveau rapport que les actifs atteindront 7 500 milliards de dollars (MM $) d’ici 2028. En matière de finance durable, la banque a déjà mobilisé 121 MM $ depuis 2021 et progresse vers son objectif de 300 milliards d’ici 2030, avec une forte présence dans les secteurs en plein essor des cellules solaires, des batteries au lithium et des véhicules électriques.

Pour rappel, l’offensive britannique sur le marché financier marocain ne s’arrête pas là. Comme rapporté précédemment, selon des informations obtenues par Le Desk, la néo-banque Revolut serait également en phase de prospection active pour déposer une demande de licence auprès des autorités marocaines.

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