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Etats-Unis
Donald Trump reçoit al-Sissi à la Maison blanche et l’encense

09.04.2019 à 20 H 21 • Mis à jour le 09.04.2019 à 20 H 21 • Temps de lecture : 1 minutes
Par et

Donald Trump a reçu mardi son homologue égyptien, Abdel Fattah al Sissi, à la Maison blanche, et estimé que Le Caire avait fait beaucoup de progrès en matière de lutte contre le terrorisme.


Le président américain a déclaré aussi à la presse que Sissi et lui-même avaient d'importants dossiers militaires et commerciaux à évoquer ensemble.


L'administration américaine et les élus du Congrès américain sont particulièrement préoccupés par le contrat d'un montant de deux milliards de dollars qu'aurait signé l'Egypte avec la Russie, portant sur l'achat de plus de 20 chasseurs Sukhoï SU-35 et d'armements destinés à équiper ces appareils.


« Je pense qu'il fait un très bon travail », a lancé Trump, interrogé dans le bureau Ovale sur les efforts de ce dernier pour se maintenir au pouvoir après la fin de son deuxième mandat en 2022.


L'ex-chef de l'armée égyptienne a destitué son prédécesseur islamiste Mohamed Morsi en 2013 avant d'être élu à la présidence un an plus tard.


« Les relations entre l'Égypte et les États-Unis n'ont jamais été aussi bonnes », a assuré Trump, sans mentionner à aucun moment la question des droits de l'homme.


C'est la deuxième fois que l'homme fort du Caire était reçu par Trump à la Maison-Blanche. Il n'avait jamais été invité par Barack Obama.


Plusieurs amendements à la constitution égyptienne de 2014 doivent être prochainement soumis à référendum. Cette réforme permettrait de renforcer les pouvoir de l'exécutif et de l'armée, et au chef de l'État de se maintenir à la tête du pays au-delà de 2022, année de la fin de son deuxième mandat.


Avant la rencontre, l'ONG Human Rights Watch (HRW) avait exhorté les États-Unis à ne pas donner leur feu vert à ce projet de réforme constitutionnelle « qui accorde à l'armée des pouvoirs très abusifs et institutionnalise davantage l'autoritarisme ».


Amnesty International a également appelé les alliés de l'Égypte, en particulier les États-Unis, à ne pas « rester silencieux » face à ce projet.

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