Protestations

Emmenés par Nabila Mounib, des manifestants battent le pavé à Casablanca contre le « pass vaccinal »

De très nombreux manifestants ont battus le pavé ce dimanche à Casablanca lors d’une une marche de protestation rejetant le « pass vaccinal » rendu obligatoire pour accéder aux services et institutions publics et privés, pour les déplacements inter-villes, considérant cela comme une restriction de leurs libertés et une violation du principe de vaccination facultative.

La secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU), Nabila Mounib a pris part au cortège de protestations aux abords de la place Sraghna encadrée d'un certain nombre de ses camarades de parti, et de citoyens brandissant des slogans, qualifiant notamment la mesure gouvernementale de « farce ».

Cette manifestation est considérée comme la plus importante du genre depuis que les autorités gouvernementales ont annoncé la mise en application du « pass vaccinal » obligatoire le 21 octobre, regroupant des franges diverses de la population, dont des militants islamistes et des droits de l’Homme.

Un « collectif citoyen » emmené par Rachid Achachi, Zakaria Garti, Nabila Mounib, Mouna Hachim, Jaafar Heikel, Nabil Benabdallah ou encore Amina Maelainine, avait, le 20 octobre, lancé une pétition contre le « pass vaccinal sans débat national » imposé à la population. L’appel invite le gouvernement « à revoir cette décision, et à instaurer un délai de préavis ou un moratoire de deux mois ».

Dans une lettre adressée le 25 octobre au chef de gouvernement, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) assurait pour sa part qu'il œuvrera en faveur d'un débat sur cette question et les moyens de substituer ce document par un « pass sanitaire » en vue de surmonter les contraintes relatives à la gestion de l'étape actuelle.

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