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La diplomatie européenne en quête d’une stratégie sur l’Iran

15.07.2019 à 12 H 33 • Mis à jour le 15.07.2019 à 12 H 33 • Temps de lecture : 2 minutes
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Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se sont réunis lundi à Bruxelles pour tenter de définir le rôle que pourrait jouer l'Europe dans une stratégie de désescalade entre l'Iran et les Etats-Unis.


Etouffée par le rétablissement des sanctions économiques américaines, la République islamique a commencé à revenir sur certains de ses engagements pris en vertu du Plan d'action global commun (PAGC ou JCPOA en anglais) conclu en 2015 avec les grandes puissances mais rejeté en 2018 par Donald Trump.


Un an jour pour jour après le retrait américain, l'Iran a enclenché le 8 mai dernier un processus de désengagement étape par étape, tous les 60 jours, afin de pousser les puissances européennes signataires du JCPOA - France, Royaume-Uni, Allemagne - à remplir leurs promesses et à poursuivre leurs échanges avec la République islamique.


« Ces actions ne sont pas le fruit de notre entêtement mais ont pour but de donner une chance à la diplomatie afin que l'autre partie remplisse ses obligations », a déclaré lundi le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Behrouz Kamalvandi.


« Si les Européens et l'Amérique ne remplissent pas leurs engagements, nous créerons un équilibre dans cet accord en réduisant nos engagements et en revenant à la situation d'il y a quatre ans », a-t-il ajouté.


« Une mauvaise réponse à une mauvaise décision », a commenté le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian lundi à son arrivée à Bruxelles, où il a appelé les Européens à rester unis sur ce dossier.


Son homologue finlandais Pekka Haavisto, dont le pays préside actuellement l'UE, a déclaré qu'un message de fermeté serait adressé à l'Iran à l'issue de la réunion.


« L'Iran doit respecter ses engagements aux termes du JCPOA. Nous n'acceptons pas les dernières informations selon lesquelles il dépasse ses limites de matériau enrichi  », a-t-il dit.


« Dans le même temps, il est très important que nous fassions tout notre possible pour aider l'Iran et son économie, dans le cas où l'Iran respecte ses engagements », a-t-il ajouté.


Pour le ministre britannique des Affaires étrangères Jeremy Hunt, il existe encore une petite chance de sauver l'accord.


« Il faudrait encore une bonne année à l'Iran pour développer une bombe atomique. Il y a encore (...) une petite possibilité de sauver l'accord », a dit le secrétaire au Foreign Office.


La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont appelé dimanche dans une déclaration commune à une désescalade des tensions entre les Etats-Unis et l'Iran.

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