Proche-OrientL’armée israélienne annonce avoir tué Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah
Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, a été tué lors du raid aérien israélien massif sur le quartier général de l’organisation à Beyrouth dans la soirée du 27 septembre, indique la radio militaire israélienne.
L’armée israélienne ajoute qu’Ali Karchi, qu’elle présente comme le « commandant du front sud du Hezbollah », ainsi que d’autres cadres du mouvement chiite ont été tués.
Le « contact est perdu » avec Hassan Nasrallah, a annoncé samedi à l’Agence France-Presse une source proche Hezbollah, sans confirmer sa mort annoncée par Israël. Quelques heures plus tard, le mouvement chiite pro-iranien confirmait la perte de son leader.
Ce raid, ordonné directement par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu depuis New York où il assistait à l’Assemblée générale de l’ONU, a impliqué le largage de dix bombes de deux tonnes chacune.
L’opération, ciblant le complexe fortifié du Hezbollah dans la banlieue sud de la capitale libanaise, a provoqué des destructions massives, réduisant une dizaine d’immeubles en ruines et causant la mort d’environ 300 personnes, selon des sources locales.
Le raid visait spécifiquement Hassan Nasrallah, qui dirigeait le Hezbollah depuis plus de trois décennies. Selon des sources militaires israéliennes, l’objectif était de neutraliser le centre de commandement stratégique de l’organisation.
Les bombes larguées par les chasseurs israéliens ont dévasté la zone, laissant derrière elles des débris et des scènes de désolation. Le Hezbollah, qui n’a pas encore publié de déclaration officielle concernant la mort de son chef, fait face à l’un des plus grands coups militaires de son histoire.
Cet assassinat survient dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et le Hezbollah, exacerbées par les récents échanges de tirs et les assassinats ciblés de dirigeants militaires du Hezbollah.
Benjamin Netanyahu, après avoir supervisé l’opération depuis les États-Unis, a écourté son séjour et est rentré en Israël pour gérer les retombées de l’assassinat.
Du côté libanais, le Premier ministre Najib Mikati, conscient des risques d’escalade après cet assassinat, est également rentré à Beyrouth pour tenter de contenir la situation sur le plan intérieur et éviter une implosion totale du pays.
Face aux risques de représailles contre les intérêts américains au Liban, les autorités ont rapidement mis en place des mesures de sécurité renforcées autour de l’ambassade des États-Unis à Beyrouth.
L’assassinat de Hassan Nasrallah ouvre une nouvelle phase de tensions dans la région. Israël semble avoir porté un coup stratégique majeur au Hezbollah, mais les répercussions restent incertaines. Le risque d’une riposte massive de l’organisation chiite est désormais élevé, relate-t-on déjà dans la presse du Pays du Cèdre.
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