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Justice
Affaire Monjib: le cabinet Bourdon porte plainte à Paris pour « harcèlement moral »

11.03.2021 à 20 H 12 • Mis à jour le 11.03.2021 à 20 H 28 • Temps de lecture : 1 minutes
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Dans un communiqué diffusé ce 11 mars par les avocats William Bourdon et Vincent Brengarth, on annonce qu'une plainte a été déposée avec constitution de partie civile près le Tribunal Judiciaire de Paris pour des chefs de « harcèlement moral », « atteinte à la liberté individuelle par des personnes exerçant une fonction publique », et « mise en danger de la vie d'autrui ». 


« Cette plainte a été déposée en France compte tenu de la nationalité française de Monsieur Maâti Monjib qui fonde la compétence de la juridiction susvisée et tend à obtenir la désignation d'un juge d'instruction eu égard à la nature criminelle des faits dénoncés », précise le communiqué.


Par ailleurs, comme le rappelle le communiqué des avocats, « Monjib a été condamné le 27 janvier dernier, suite à une audience tenue le 20 janvier hors sa présence puisque ni lui, ni ses avocats, n'avaient été convoqués », indique-t-on. On précise par ailleurs que « la procédure a duré cinq ans, ajoutant qu'il a été convoqué plus de 20 ans. Maâti Monjib, ainsi que certains membres de sa famille font également l'objet d'une seconde procédure tout aussi arbitraire, en vertu de laquelle il est détenu depuis le 20 décembre 2020 ».


D’après le communiqué, « les avocats entendent prendre toute initiative à l'échelon national et international aux fins de favoriser la mise en liberté de leur client et le respect et le respect de son droit à un procès équitable, à sa liberté d'opinion et d'expression, à l'égale protection de la loi et au respect de la dignité », souligne-t-on.


Les avocats « indiquent avoir effectué les démarches nécessaires à leur constitution au Maroc, auprès de leur confrère composant l'équipe de défense pénale de Monsieur Maâti Monjib, notamment Maître Abderrahman Benameur et Maître Abderrahim Jamai anciens bâtonniers, Maître Abdelaziz Nouaydi et Maître Mohamed Messaoudi et autres confrères, et ce en vertu de la Convention judiciaire entre le Maroc et la France du 10 janvier 1958 ». 


Ils réaffirment de plus « leur volonté que les autorités françaises viennent en aide à ce ressortissant qui a par ailleurs décidé d'entamer une grève de la faim depuis le 4 mars 2021 afin de dénoncer l'injustice dont il est victime », conclut-on.

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