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Energie
Le Nigeria annonce que les États-Unis pourraient investir dans le gazoduc Afrique-Atlantique

27.04.2025 à 14 H 35 • Mis à jour le 27.04.2025 à 14 H 37 • Temps de lecture : 1 minutes
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Le ministre nigérian des Finances et de la Coordination de l'Économie, Wale Edun, a annoncé que les États-Unis manifestent un intérêt pour investir dans le projet de gazoduc Afrique-Atlantique (GAA). Cette déclaration fait suite à des discussions bilatérales tenues lors des réunions de printemps 2025 du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale à Washington, D.C.​


Pour rappel, le projet, approuvé en juin 2022, vise à construire un gazoduc reliant le Nigeria au Maroc, en passant par plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. Des accords ont déjà été signés avec le Maroc, la Côte d'Ivoire, le Libéria, le Bénin et la Guinée.​


Lors des discussions, les représentants américains ont exprimé leur intérêt pour investir dans le secteur du gaz naturel nigérian, en particulier dans le cadre du projet NMGP, compte tenu des vastes réserves de gaz du pays, commente la presse du Nigeria.


En mars dernier, la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra, avait présenté à Washington les avancées majeures du GAA à l’occasion d’un événement organisé par le think tank américain Atlantic Council. Benkhadra avait prédit à cette occasion une première mise en service dès 2029.


Le 23 avril, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable (MTEDD) a lancé, avec date butoir le 23 juillet, un appel à manifestation d’intérêt (AMI) à destination des opérateurs privés intéressés pour la réalisation d’un ambitieux programme de développement gazier autour du port Nador West Med. Cet AMI précise que la phase 3 du projet (à long terme) verra l’intégration régionale avec la Mauritanie et le Sénégal via le Gazoduc Afrique Atlantique (GAA) et le couplage aux projets d’hydrogène vert.

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