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France
Le tueur du Strasbourg mal identifié par la presse suisse (m-à-j)

13.12.2018 à 14 H 43 • Mis à jour le 14.12.2018 à 13 H 34 • Temps de lecture : 3 minutes
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Né à Strasbourg en 1989, le tueur présumé du marché de Noël de Strasbourg serait de parents marocains, selon des informations révélées par le site internet du quotidien suisse, Le Temps. (information erronée, voir plus bas notre m-à-j).


Selon la même source, l’individu actuellement recherché par la police française et nommé Chérif Chekkat a déjà été inscrit depuis 2013 au fichier des personnes radicalisées tenu par les services de renseignement de l’hexagone. Les informations révélées concernant Chérif Chekkat, au lendemain de l’attentat du 11 décembre, indiquent que son parcours rime avec « délinquance, banditisme, violence, et peut-être, connaissance de planques pour tenir en cavale ».


Ayant fait trois morts et près d’une dizaine de blessés, Chérif Chekkat a tenté de fuir, après avoir été blessé par une patrouille de l’opération « Sentinelle », la brigade vigipirate mobilisée depuis bientôt quelques années pour parer à toute attaque terroriste en France. Les premiers tirs ont eu lieu au centre-ville de Strasbourg, là où habituellement se tiennent plusieurs marchés de Noël pendant plus d’un mois. Menaçant un taxi, l’individu a pu fuir dans la nuit du mardi, vers le quartier du Neudorf situé en banlieue de la ville et proche de la frontière allemande.

 

Arrêté plus de 29 fois par la police


Selon des sources médiatiques, Chérif Chekkat aurait été arrêté près de 29 fois, et emprisonné deux fois, « en France, entre 2013 et 2015, puis en Allemagne en 2016-2017 ». Un média allemand, citant un jugement, rapporte qu’il aurait également fait de le prison en Suisse, à Bâle, en 2013 et durant un an et quatre mois pour des actes de violence. Même chose à Zurich où il s’était fait arrêté pour un délit contre le patrimoine. Au total, selon Le Temps, le nom de Chérif Chekkat se retrouve près de 67 fois dans les fichiers de la police et de la gendarmerie de la région de l’Alsace.


C’est lors de son séjour en prison en France que Chérif Chekkat se serait radicalisé, notamment en contact avec des éléments de la mouvance salafiste. Surveillé par les services de renseignement français, l’individu avait déjà arrêté en juin 2016, en marge de l’organisation de la Fête de la musique à Strasbourg. Il s’était vanté de vouloir « tuer des flics ».


Concernant les raisons de son passage à l’acte, le secrétaire d’Etat à l’intérieur français a reconnu devant les parlementaires français qu’ils n’avaient pas réussi « à détecter les velléités de passages à l’acte », utilisant des procédures de droit commun pour le mettre hors d’état de nuire.


Mise à jour le 14.12 : 

Chérif Chekkat, le tueur du marché de Noël de Strasbourg, abattu jeudi soir, est d’origine algérienne d’après des sources médiatiques françaises, dont Le Figaro, contredisant ainsi les informations diffusées précédemment par la presse suisse.

D'autres informations, provenant notamment du Parisien, indiquent que Sami, le frère ainé de Chérif Chekkat, a été arrêté en Algérie dans le cadre d'un mandat de recherche pour association de malfaiteurs liés au terrorisme. Âgé de 34, ce dernier, également fiché S en France, était activement recherché depuis l'attentat. Selon la même source, les enquêteurs tenteraient de savoir s'il était au courant du projet de son frère.

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