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Justice
Marocains séquestrés au Myanmar : une enquête judiciaire confiée à la BNPJ

15.05.2024 à 23 H 17 • Mis à jour le 15.05.2024 à 23 H 17 • Temps de lecture : 2 minutes
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Le Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire, confiée à la Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ), suite à la séquestration de ressortissants marocains par des bandes criminelles opérant au Myanmar, dans les zones frontalières avec la Thaïlande.


Le Procureur général du Roi indique, mercredi dans un communiqué, que certaines victimes et familles de victimes ont été auditionnées dans ce cadre, notamment celles ayant déposé des plaintes.


Les résultats de l’enquête préliminaire ont révélé qu’il s’agit de réseaux criminels spécialisés dans la traite d’êtres humains qui s’activent dans les zones frontalières du Myanmar et qui appâtent leurs victimes par des contrats de travail, dans lesdites zones, avec des entreprises internationales de commerce électronique, en contrepartie de salaires attractifs, précise la même source.


Il s’est avéré, toutefois, que cette démarche n’était qu’un moyen de les arnaquer, les attirer et les exploiter, pour les séquestrer et les obliger à travailler dans des conditions pénibles.


Selon les premières informations disponibles et les données relayées par certains réseaux sociaux, le Parquet général, en appelant à faire preuve de prudence et de vigilance face aux tentatives de recrutement, toujours en cours via Internet ainsi qu’à travers certains intermédiaires au Maroc et à l’étranger, affirme suivre les investigations menées par les services compétents de la Police judiciaire en vue de faire la lumière sur les tenants et aboutissants de ces faits, d’appréhender toutes les personnes soupçonnées d’être impliquées dans ces actes et d'envisager les suites judicaires qui s’imposent à lumière desdits faits.


Selon des sources concordantes citées par la presse, il s’agirait de 14 personnes, aujourd’hui entre les mains de bandes armées criminelles qui demandent rançon. Depuis le déclenchement de l’affaire début mai, la diplomatie marocaine serait à l’œuvre pour obtenir leur libération. Il s’avère, selon les mêmes sources que des Marocains seraient complices de ces kidnappings contre rémunération. Certains détenus, arnaqués via de faux profils, de sites de recrutement factices et d’autres moyens cybernétiques ont d’ailleurs pu être exfiltrés en payant pour leur libération. Les rescapés évoquent des cas de maltraitance physique ainsi que des menaces de mort pour les prisonniers.


Les personnes piégées auraient transité par la Malaisie, puis la Thaïlande. Ils ont été ensuite acheminés par avion vers une cité frontalière du Myanmar contrôlée par des groupes rebelles armés.

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