Maroc-Israël

Sit-in contre la normalisation interdit, fort déploiement sécuritaire dans la capitale

Plusieurs organisations marocaines opposées à la normalisation ont vu leur demande d’organiser un sit-in devant le Parlement pour dénoncer l’établissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël refusée par les autorités ce dimanche, rapportent des sources médiatiques. L'évènement était prévu pour 17 heures.

Parmi les associations organisatrices, on retrouve BDS Maroc, le Réseau Démocratique Marocain pour la Solidarité avec les Peuples ou encore la Coalition Marocaine des organismes des droits de l'Homme. Dans un communiqué commun publié dimanche, elles affirment que « le projet sioniste qui a usurpé la terre palestinienne et déplacé la majorité de ses habitants, est un projet colonial, basé sur la pratique de l’épuration ethnique, afin de déraciner le peuple palestinien », estime-t-on, ajoutant que « les régimes officiels maghrébins, arabes et africains offrent un cadeau à l'entité sioniste, à un moment où il aurait d'imposer des sanctions internationales et d'isoler l'entité sioniste ». 

En préparation de l’éventualité de la tenue de ce sit-in, un fort déploiement sécuritaire a été observé dans la capitale du Royaume, comme constaté par Le Desk, peu avant 16 heures. Des éléments des Forces Auxiliaires mais aussi de la brigade d’intervention rapides de la DGSN ont été mobilisés pour cela. Le cordon de sécurité du centre-ville de Rabat, jusqu'au couloir menant à la gare, puis à proximité du siège du parti de l’Istiqlal. Le déploiement concerne également les environs du Parlement. Plus loin, vers le musée de Bank al-Maghreb, on retrouve aussi des éléments des forces de l'ordre rassemblés dans des autobus. Des canons à eau ont par ailleurs été déployés.

En plus des organisations réputées contre la normalisation avec Israël, et s'activant dans le militantisme BDS, la jeunesse du PJD avait également condamné le rétablissement des relations diplomatiques avec Israël, au même titre que l'aile prédicatrice du PJD qui « déplore toutes les tentatives de normalisation », tandis que Adl Wal Ihsane appelait au rejet de la normalisation. De son côté, le PJD avait tempéré, en se contentant de rappeler ses positions contre « l'occupation sioniste ».

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.