Drogue

Trafic d’anxiolytiques avec Ceuta : un ancien narcotrafiquant décrit un système mafieux

Selon une enquête de la chaîne de télévision espagnole La Sexta, le trafic d’anxiolytiques espagnols vers le Maroc devient de plus en plus courant. Les reporters de la chaîne se sont entretenus avec un ancien trafiquant de drogue de Ceuta qui a expliqué comment se déroule ce trafic. Dans son cas, il était impliqué dans le trafic de Rivotril.

« Il y a des mafias à grande échelle, et chacune a sa fonction. Il y a ceux qui transportent les pilules, ceux qui les transportent de Ceuta au Maroc, ceux qui les récupèrent au Maroc et les amènent à un autre point », raconte cet ancien trafiquant de drogue.

De plus, il détaille que ces mafias « travaillent avec des drones » pour réaliser le transfert aérien d'anxiolytiques. « Mais ils ne font pas seulement venir cette drogue par drone, ils font aussi venir du haschisch, des armes, des munitions… », ajoute-t-il, précisant que les villes du nord du Maroc sont inondées d'anxiolytiques espagnols.

Un autre exemple est le karkobi, plus connu sous le nom de « drogue du pauvre », souvent utilisé en mélange avec d’autres stupéfiants. Le Maroc est le principal acheteur, assure-t-on dans le reportage. « Il est composé de médicaments psychotropes, Alprazolam, Diazépam, Tranquimazin... un ensemble d'antidépresseurs », ajoute le trafiquant de drogue repenti.

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