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Crise gouvernementale
Abdelilah Benkirane: « Si Sa Majesté change d’avis, il n’y a pas de problème »

13.03.2017 à 09 H 03 • Mis à jour le 13.03.2017 à 09 H 07 • Temps de lecture : 1 minutes
Par Kenza Filali
Devant la jeunesse rurale du PJD réunie à Oualidia, le chef du gouvernement désigné a de nouveau fait savoir qu’il n’accepte pas la participation de l’USFP dans la prochaine coalition gouvernementale. Un rejet catégorique en réponse à la charge de Driss Lachgar deux jours plus tôt qui appelait à ce que la situation soit débloquée par la contrainte

Pas de gouvernement avec l’USFP. C’est le principal message que le chef de gouvernement a voulu passer samedi dernier. Abdelilah Benkirane a choisi un meeting de la jeunesse rurale de son parti réunie à Oualidia vendredi 11 mars pour réitérer son veto contre la participation du parti de la rose à la prochaine majorité gouvernementale.« Si l’USFP entre au gouvernement, je ne m’appelle pas Abdelilah Benkirane » a-t-il lancé sous les ovations de ses partisans survoltés.



La sortie du secrétaire général du PJD est intervenue moins de deux jours seulement après la conférence de presse de Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP qui lui taillait des croupières. S’étalant sur son mandat qu’il affirme être des plus positifs, affirmant une nouvelle fois que sa réforme de la caisse de compensation a fait économiser au budget de l’Etat près de 100 milliards de dirhams (allégation que Le Desk avait réfutée par les chiffres en juin 2016) ou sur la réussite de sa réforme des retraites, le chef du gouvernement qui s’est posé en défenseur acharné du référentiel islamiste durant sa longue intervention, a affirmé que son parti n’était pas animé par « une conquête démocratique du pouvoir », mais par la « nécessaire stabilité du Maroc ». Avouant cependant aux jeunes militants du parti de la lampe qu’il était « passablement perturbé, compte tenu de la situation deblocage », Benkirane a lancé : « Si Sa Majesté change d’avis, il n’y a pas de problème », relançant ainsi tous les pronostics quant à son éventuel renoncement à mener le nouvel Exécutif après six mois de tractations stériles face à un Aziz Akhannouch toujours droit dans ses bottes.

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