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Médias
Al Hoceima : menaces, intimidations et sanctions surréalistes contre la presse

14.06.2017 à 17 H 01 • Mis à jour le 14.06.2017 à 17 H 39 • Temps de lecture : 1 minutes
Par Ali Amar

De nouveaux détails émergent sur l’oukaze subi par la chaine française France 24. Selon Goud.ma, Abdelilah Tahani, le directeur de l’information au sein du ministère chargé de la Communication, a, lors de son ordre téléphonique au représentant de la télévision au Maroc, menacé de recourir à la police s’il ne mettait pas un terme, toute affaire cessante, à ses activités pour... défaut d’autorisation.


La chaine, par la voix de l’un de ses responsables a condamné cette mesure de censure déguisée qui intervient alors qu’Emmanuel Macron se rend en visite dans le royaume. Cette épisode n’est pas le seul à prouver la grande fébrilité des autorités face à la grande couverture médiatique des événements du Rif.



Rif24, un des médias électroniques locaux qui était l’un des plus actifs dans la couverture du Hirak à Al Hoceima et dans la région avait été forcé de baisser le rideau. Son directeur, Mohamed Elasrihi, arrêté est poursuivi pour « exercice illégal de la presse pour usurpation de la profession de journaliste », n’étant pas titulaire de la carte de presse du ministère. Combien de journalistes en exercice disposent-ils de ce document ? Depuis quand il est exigé pour exercer ? Une situation surréaliste quand on sait que la carte de presse officielle est largement distribuée dans les conditions que l'on connait,  à des personnes qui sont très loin de pratiquer le métier et que personne au ministère ou auprès des instances professionnelles (syndicat, fédérations...), ne semble s’en offusquer…



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Par @MarocAmar