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FMI
Christine Lagarde au Maroc en novembre prochain

20.10.2017 à 02 H 34 • Mis à jour le 20.10.2017 à 02 H 34 • Temps de lecture : 1 minutes
Par Kenza Filali
La directrice du FMI devrait être reçue, selon nos sources, par le roi Mohammed VI. Dans son dernier rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, publié récemment à Washington, l’institution de Bretton Woods a, par ailleurs, revu à la baisse ses prévisions de croissance du PIB du Maroc pour 2018 à 3 %, contre de 3,9 %

Selon des sources proches du FMI, sa directrice générale devrait se rendre au Maroc au courant du mois de novembre. « Une rencontre avec le roi Mohammed VI est dans ce contexte envisagée », assure-t-on. Une visite qui intervient à un momentum particulier caractérisé par un constat sévère du souverain qui a constaté les limites du modèle de développement du Maroc.


Evoquant la situation économique du Maroc l'occasion des réunions annuelles d'automnes du FMI et de la Banque Mondiale qui se sont tenus à la mi-octobre, Christine Lagarde a observé que les trois pays (Maroc, Algérie et Tunisie) sont « totalement différents », soulignant que le Maroc a réussi à réaliser des « réformes réelles, aussi bien sur le plan budgétaire que structurel ».


Le Fonds Monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour l’économie marocaine pour 2017, à 4,8 %, contre 4,4 % prévu il y a 6 mois. Dans son dernier rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, publié récemment à Washington, l’institution de Bretton Woods a, par ailleurs, revu à la baisse ses prévisions de croissance du PIB du Maroc pour 2018 à 3 %, contre de 3,9 % projeté dans son estimation d’avril, avant de revenir à une tendance haussière constante pour se situer à 4 % en 2019 et à 4,5 % en 2022.


Lagarde a rappelé que le Royaume a bénéficié d'une ligne de crédit flexible du FMI qui l'a soutenu dans ces réformes. En août dernier, le Conseil d’administration du FMI avait achevé la deuxième revue de l’accord en faveur du Maroc au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL) de 3,42 milliards de dollars. Les autorités marocaines n’ont pas effectué de tirages sur cet accord et elles continuent de le traiter comme un dispositif de précaution. L’accord arrivera à expiration le 21 juillet 2018.


Par ailleurs, Bank Al-Maghrib s’est récemment engagé à prolonger jusqu’en 2022 son accord d’investissement au profit du Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (PRGT) et ce, en soutien aux prêts concessionnels accordés par Fonds monétaire international (FMI) aux pays membres à faible revenu.

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