ArméeHélicoptères militaires : l’option du Caracal d’Airbus pour le Maroc refait surface
Selon le journal français La Tribune, en marge de la visite d’Etat à Rabat d’Emmanuel Macron annoncée pour le 28 octobre, Airbus Helicopters négocierait avec Rabat la vente de 12 à 18 hélicoptères Caracal. Cette commande éventuelle de douze appareils destinés à l’armée de l’air et six à la Gendarmerie royale estimée entre 600 et 800 millions d’euros bénéficierait aux sites de production de Marignane et de Bordes, en particulier au motoriste Safran Helicopter Engines (SHE).
L’éventualité que le Maroc s’équipe de ces aéronefs n’est pas une nouveauté. Déjà en 2022, les Forces Royales Air, envisageaient l’option Airbus pour muscler leur parc d'hélicoptères hétéroclites et vieillissants.
A l’époque, il était dit que le deal devait porter sur des appareils de transport militarisés H225M Caracal et des hélicoptères de reconnaissance et d’appui au sol H145M. Les négociations sur le sujet, concernaient Airbus et les Forces Royales Air (FRA)
Le premier modèle pourrait permettre de remplacer la trentaine d'unités Puma SA330, tandis que le second remplacera les modèles vieillissants Bell-205 et Bell-212 des forces aériennes marocaines, acquis entre 1969 et 1978 sous l’enseigne Bell-Augusta. Comme nous l’expliquions auparavant, ces appareils ont été intensivement utilisés durant la guerre au Sahara, ce qui a éprouvé leur fuselage.
Pour rappel, Airbus avait annoncé à l’été 2022 que les FRA lui ont commandé une flotte d’hélicoptères H135 pour des missions d’entraînement militaire, pour la recherche et le sauvetage.
Le constructeur français était alors concurrencé par l’Italien Leonardo et les Américains Sikorsky et Bell qui devaient proposer une version modernisée du Bell-212 : le Bell-412.
La mise en service des nouveaux appareils était prévue pour 2028, alors que Rabat devait faire son choix courant 2024.
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.
