SaharaLe Polisario dit subir des frappes de drones répétées à l’est du mur de défense
Des canaux de communication proches du Polisario ont fait état ces derniers jours d’une intense activité aérienne menée par les Forces armées royales (FAR) contre ses miliciens à l’est du mur de défense au Sahara.
Les noms de Hamoudi al-Daf Mbirkat, Nafi Mohammad Salek, Ghala Blahi, Bashar Mukhtar, Hamdi al-Habib, Salik Ali Musa, Ali Salem Muhammad Ibrahim et Mohamed Daoudi sont cités parmi les victimes occupant un échelon élevé dans la hiérarchie armée du front.
Une récente frappe attribuée à un drone des FAR aurait occasionné la mort de quatre individus et infligé des blessures à trois autres dans le périmètre de Mehaires au sud d’Amgala.
Cette intensification de la politique de « no go zone » appliquée par les FAR contre toute tentative d’incursion ou de mouvement à proximité du berm viendrait en réplique à des tirs de roquettes visant la localité d’Es-Smara.
Depuis le mois de novembre, le Polisario, à renfort de propagande, met en scène par des vidéos très inspirées de l’esthétisme guerrier du Hezbollah libanais ses harcèlements en prétendant viser et atteindre des positions militaires marocaines. Cependant, les monotubes filmés sont floutés, à l’évidence pour ne pas permettre de vérification d’images pouvant contredire la véracité des opérations et/ou démontrer que les lance-roquettes utilisés n’ont pas la capacité de portée, ni la précision nécessaire des tirs prétendus.
Dans ces rapports d’opérations, la communication du Polisario, abondamment relayée par la presse algérienne proche du Renseignement militaire, insiste pour dire que les raids aériens menés par le Maroc détruisent aussi des véhicules immatriculés en Mauritanie et attribués à des civils, des orpailleurs pour la plupart originaires de la zone de Zouérate.
Le fait d’insister sur la supposée nationalité de victimes civiles autant que la recrudescence des hostilités menées par les groupes armés de Tindouf, appuyés par le matraquage médiatique d’Alger vient en écho à l’Initiative Atlantique offerte par Rabat aux pays du Sahel, y compris la Mauritanie et aux pressions américaines exercées sur le régime d’Abdelmadjid Tebboune pour rejoindre le processus politique des « tables rondes » sous l’égide des Nations Unies.
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