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Moyen-Orient
Les Emirats jettent l’éponge au Yémen: fin de l’axe Riyad –Abou Dhabi ?

04.08.2019 à 12 H 08 • Mis à jour le 04.08.2019 à 12 H 08 • Temps de lecture : 1 minutes
Par La rédaction

Le soutien indéfectible des Emirats arabes unis à la guerre d’usure menée par son allié saoudien a pris fin dans un contexte de tensions extrêmes dans la région avec l’Iran, chaperon des rebelles Houthis.


Abou Dhabi qui venait d’annoncer une réduction partielle des effectifs de ses troupes basées au Yémen (6 000 soldats) en affirmant vouloir passer d'une « stratégie militaire prioritaire » à une logique de « paix », vient d’annoncer officieusement par le biais d’Abdulkhalek Abdulla, éminence grise de Mohamed Bin Zayed (MBZ) que la guerre au Yémen est terminée pour les Émirats.



Et pour cause, les coûts politiques, financiers et militaires outrepassent de loin les bénéfices stratégiques que peut tirer Abou Dhabi de sa présence militaire au Yémen, a expliqué à l'AFP, Andreas Krieg, professeur au King's College de Londres.


Alors que l’ouest et le nord du Yémen - dont la capitale Sanaa -, régions les plus peuplées du pays, sont toujours contrôlées par les Houthis et que la zone frontalière avec l'Arabie Saoudite est régulièrement la cible de drones et de missiles balistiques rebelles, les Emiratis estiment aujourd'hui avoir rempli leurs objectifs dans leur zone d'influence au sud, cette région du Golfe d'Aden stratégique où transite 35 % du commerce maritime mondial, et où ils maintiendront leur présence.


Au risque de mécontenter l’Arabie Saoudite, les Emirats se voient aujourd'hui contraints de recentrer leur potentiel militaire étant géographiquement situés aux premières loges face à l'Iran dans le Golfe Persique.

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