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Diplomatie
TotalEnergies abandonne son mégaprojet pétrochimique en Algérie

22.08.2022 à 12 H 32 • Mis à jour le 22.08.2022 à 12 H 52 • Temps de lecture : 1 minutes
Par Souleiman Ketti

Alors que les préparatifs vont bon train pour la visite officielle du président français Emmanuel Macron en Algérie, la liste des officiels conviés ayant déjà été fuitée par la presse, le Français TotalEnergies vient d’opérer un virage dans un de ses projets phares en Algérie. Il s’agit de la construction d’une usine de pétrochimie à Arzew, finalement annulée par le géant de l’énergie.


L’information est révélée ce lundi par le média français Africa Intelligence, précisant que TotalEnergies va bientôt se retirer du tour de table du projet, où il détenait 49 % des parts. « La major française a annoncé ce retrait courant juillet par l'intermédiaire d'un courrier à son partenaire algérien Sonatrach (51 %). Elle justifie sa décision en mettant en avant le manque de rentabilité de l'usine », fait-on savoir. Un pacte d'actionnaires avait déjà été signé entre les parties, dès octobre 2018. Le but étant de produire du polypropylène, l'Algérie en étant le troisième producteur de brut d'Afrique et le 9ème producteur de gaz mondial.


Parmi les motifs de départ mis en avant, le manque de rentabilité de la commune d’Arzew, l’attrait pour le Golfe, au lieu de l’Algérie, et enfin la lenteur des autorités gouvernementales algériennes.


Pourtant, le projet semblait être sur de bons rails : « les multiples études de faisabilité avaient été réalisées, le pacte d'actionnaires réglé, le design technique arrêté en février 2022, et le financement était en bonne voie », peut-on lire chez le média parisien.


Pour rappel, Emmanuel Macron est attendu ce 25 août en Algérie pour une visite officielle, devant permettre de relancer les relations bilatérales entre Paris et Alger, notamment économiques. Le sujet TotalEnergies devrait certainement être mis sur la table, Bruno Le Maire, ministre français de l'Économie, étant membre de la délégation.

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