Les «enfants-bombes», l’arme privilégiée de Boko Haram
L’Unicef vient de publier un rapport faisant état de 44 attentats-suicides perpétrés par des enfants pour le compte de Boko-Haram en 2015. Une pratique qui s’est généralisée au cours de l’année dernière, l’organisation n’ayant eu recours à ce procédé qu’à quatre reprises en 2014. 75 % des enfants utilisés ainsi sont des filles, soulève l’Unicef. « Ces enfants sont les victimes, et non pas les auteurs », souligne Manuel Fontaine, directeur régional de l'Unicef pour l'Afrique de l'ouest et du centre. Cette situation « crée une atmosphère de peur et de suspicion qui a des conséquences dévastatrices » : les enfants capturés puis relâchés sont rejetés par leur communauté, et de nombreuses écoles, cibles privilégiées du groupe, restent fermées.
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