Contestation rifaineAl Hoceima : l’Istiqlal veut une enquête parlementaire sur une situation « dangereuse »
Les récents développements concernant la situation toujours aussi en ébullition à Al Hoceima a poussé l’Istiqlal à exprimer la volonté de créer une commission parlementaire afin de mener une enquête sur le terrain. Le parti de la balance dont la figure de proue dans l’hémicycle est dirigé par le Rifain Noureddine Mediane, poids lourd du parti et apporteur de voix dans ce fief de l’Istiqlal, a estimé que la conjoncture dans le nord du pays est « dangereuse » et menace « la stabilité de la région ». Une position qui marque une césure nette avec celle de la majorité gouvernementale qui a pour sa part fait porter l’entière responsabilité aux « fauteurs de troubles », mais qui évite toutefois soigneusement de charger l’Etat.
Un comité préparatoire de « la coordination européenne de solidarité avec le Rif » a réagi à cette première sortie médiatique de la majorité gouvernementale. Dans un communiqué cité par Yabiladi, l’instance « a appelé ses antennes à organiser samedi 20 mai des sit-in de protestation devant les ambassades et consulats du royaume en France, en Espagne, aux Pays-Bas, en Suède, en Belgique, en Italie, en Allemagne et en Norvège ».
Des actions menées en parallèle avec le lancement à Madrid de la coordination européenne d’appui au « Mouvement populaire » qui mène dans la rue la vague de contestations depuis la mort du poissonnier Mouhcine Fikri.
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