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JusticeProcès Gdim Izik : les accusés de collusion avec le Polisario, selon le Parquet

19.05.2017 à 13 H 53 • Mis à jour le 19.05.2017 à 13 H 53 • Temps de lecture : 1 minutes
Par et
De nouvelles pièces à conviction ont été présentées à la Cour le 18 mai par le ministère public sous la forme de PV d’enregistrements téléphoniques « attestant la planification avec des parties étrangères » et « d’instructions pour le recours à la violence » émanant du Polisario dans les événements sanglants de 2010

Le parquet a livré, jeudi à la Chambre criminelle près l'annexe de la Cour d'appel à Salé, dans le cadre des événements de Gdim Izik, de nouvelles pièces à conviction qui « confirment la planification préalable par de nombreux accusés, en coordination avec des parties étrangères, de l'installation du camp », rapporte l’agence officielle MAP.


Ces preuves consistent en des enregistrements de conversations téléphoniques entre certains accusés et des dirigeants du Front Polisario « qui ont été réalisés avant les événements du camp survenus en 2010, et ce sous la supervision du parquet à Laâyoune », a indiqué le représentant du ministère public.


Ces enregistrements contenus dans les PV de la police judiciaire, « renferment des informations et des instructions que les accusés ont reçues de parties étrangères sur la manière de mettre en place le camp, de le gérer, de l'encadrer, de communiquer avec les autorités locales et de relever le plafond des revendications sociales qui étaient à l'origine de la création du camp, avec pour objectif de ne pas parvenir à un accord avec les autorités », selon le ministère public.


Des conversations téléphoniques interceptées

Présentées à la Cour sous forme de PV, ces conversations consistent aussi en « un accord entre le détenu Naâma Asfari et des dirigeants du Front Polisario sur le recours à la violence et à la résistance tout en maintenant le camp dans son état », ajoute la même source.


De son côté, la défense des accusés a demandé à la Cour de ne pas prendre en considération ces enregistrements, estimant « qu'ils n'ont aucun lien avec les chefs d'accusation retenus contre les mis en cause et sans aucune utilité du moment que les accusés ont décidé de se retirer du procès ».


Pour sa part, la défense de la partie civile a estimé que ces enregistrements constituent « une preuve importante dans ce dossier sur laquelle elle se basera lors de sa plaidoirie », appelant à les joindre au dossier.


La Cour a, quant à elle, décidé de présenter ces documents à la défense des deux parties pour les examiner et émettre leurs avis, tout en chargeant le greffier d'informer les accusés concernés de ces enregistrements téléphoniques.

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