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Anti-terrorisme France : Un projet d’attentat « imminent » évité grâce à des informations de la DGST

06.04.2021 à 15 H 41 • Mis à jour le 06.04.2021 à 15 H 42 • Temps de lecture : 3 minutes
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Soupçonnée de préparer un attentat contre une église en France, une jeune Franco-marocaine a été interpellée en France, avec sa mère et ses trois sœurs dans la nuit du 3 au 4 avril. Une interpellation réalisée, selon la MAP, grâce à des informations « précises » transmises par la DGST aux services de renseignement français

Le 4 avril, Le Point a révélé que cinq femmes avaient été interpellé à Béziers dans la nuit de samedi à dimanche au cours d’une opération menée par la Direction générale de la sécurité intérieure. Il s’agit d’une jeune française d’origine marocaine âgée de 18 ans, de sa mère et de ses trois sœurs, dont une (mineure) a été relâchée.


« Selon nos informations, la possibilité de commettre une action violente à Montpellier de façon imminente a poussé les policiers à réagir promptement. En l'état actuel des investigations et alors que les gardes à vue viennent de débuter, aucun projet d'attentat n'a été mis au jour », explique l’article.


« Selon la source judiciaire, une des interpellées, âgée de 18 ans, est visée principalement, car soupçonnée de vouloir commettre une action violente. Lors de son interpellation, son état d’esprit a montré sa ‘’détermination’’ à passer à l’acte, avait relevé dimanche la source proche de l’enquête », indique une dépêche de l’AFP le 5 avril.


Parmi les « très nombreux éléments matériels » découverts lors de la perquisition : « Deux systèmes élaborés d’engins explosifs susceptibles de servir de réceptacles à de la matière explosive ainsi qu’un mécanisme de déclenchement à distance ont été également découverts. Il a été aussi retrouvé, dans cet appartement, tous les produits nécessaires à la fabrication de matière explosive, a-t-on ajouté lundi de même source », décrit l’AFP.


Ce que les articles ne disent pas, c’est le rôle qu’aurait joué le Maroc dans la découverte de ce projet d’attentat présumé contre une église. Ce qui semble ne semble pas plaire à la Direction générale de la surveillance du territoire. Dans une dépêche diffusée ce mardi 6 avril, la MAP affirme ainsi que « Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) a transmis, le 1er avril 2021, aux services de renseignements français extérieurs et intérieurs (DGSE-DGSI), des informations précises concernant une citoyenne française d'origine marocaine, qui préparait une opération terroriste imminente visant un lieu de culte en France (église) ».


« Sur la base de ces renseignements, les autorités françaises compétentes ont procédé, les 3 et 4 avril à des opérations d'interpellations et de saisies ayant permis de neutraliser les risques de ce projet terroriste », a annoncé le porte-parole de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la DGST.


« Les informations fournies par la DGST aux services sécuritaires français concernés comprenaient des données personnelles sur la suspecte principale et ses données d'identité électroniques, ainsi que sur le projet terroriste qu'elle s'apprêtait à exécuter en coordination avec des éléments de l'organisation terroriste "Daech" », ajoute la même source.


« Les autorités françaises ont été informées en temps utile que la suspecte principale était en phase finale d'exécution de son projet terroriste suicidaire à l'intérieur du lieu de culte, en plus de cibler les fidèles avec une grande épée pour les tuer et les mutiler. La DGST a également mis à la disposition des autorités françaises des informations sur le niveau d'extrémisme atteint par la femme porteuse de ce projet terroriste, notamment son intention imminente de commettre des actes de meurtre et de décapitation en s'inspirant des vidéos et des contenus numériques diffusés par l'organisation terroriste "Daech", que la suspecte visionnait régulièrement », poursuit la MAP.


Selon Le Figaro, dont les sources ne mentionnent pas non plus le rôle de la DGST, « la cible était une jeune femme de 18 ans repérée depuis moins de 48 heures pour des menaces proférées en ligne. Inconnue des services de renseignement, elle apparaissait comme très déterminée et affirmait vouloir passer à l'action contre des églises, citant plusieurs villes, dont Montpellier, à l'occasion des fêtes de Pâques ».


« Le partage de ces informations avec les services français s'inscrit dans le cadre de l'adhésion du Maroc aux mécanismes de coopération internationale de lutte contre les organisations terroristes, de consécration de la paix et de la stabilité dans le monde, ainsi que dans le sillage du renforcement de la coopération entre la DGST et les services de renseignements français dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et face à la recrudescence des menaces de l’extrémisme violent qui vise la sûreté et la sécurité des citoyens des deux pays », conclut la MAP.



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