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EnR « GON H2 Valley », la plateforme industrielle pour l’hydrogène vert portée par Bouaida
Création : Mohammed Mhannaoui / Le Desk. Photo Mbarka Bouaida : Mustapha Razi / Le Desk
Plébiscitée pour les investissements en matière d'hydrogène vert, la région de Guelmim Oued Noun prévoit de se doter sa propre plateforme technologique et industrielle pour accompagner les projets naissants. Les détails
On en sait un peu plus sur comment se structureront les investissements en matière d'hydrogène vert dans la région de Guelmim-Oued Noun (GON). Comme nous le révélions dans de précédents articles, plusieurs géants internationaux sont déjà en lice pour développer des projets de grande envergure au niveau de la collectivité, ayant le vent en poupe pour ce type d'investissement : le Danois CIP, le Français TotalEren, ou encore CWP.
À l'occasion des journées économiques Maroc-France, organisées par la Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc à Marseille, la présidente de la région, Mbarka Bouaida, a annoncé la mise en place d'une plateforme technologique et industrielle du nom de « GON H2 Valley »
Une plateforme propre à la région
« À moyen terme, notre région ambitionne et projette d'être le leader national mais aussi l'un des leaders internationaux de l'exportation d'hydrogène à travers la mise en place de ce qu'on veut appeler GON H2 Valley, notre propre plateforme technologique et industrielle », a fait savoir Bouaida lors de son message.
La plateforme sera axée sur quatre pôles : Recherche & Développement, Information & Innovation, Industriel et enfin Clients grands comptes. Pour Bouaida, il est question de concevoir un modèle propre à la région, intégrant le volet formation, recherche et développement, ainsi que l'innovation technique autour des services publics et industriels.
De plus, on vise aussi à développer un véritable écosystème intégré autour des green-techs attractifs pour les entrepreneurs comme pour les investisseurs et les talents africains, ajoute la RNIste, précisant par ailleurs que la plateforme bénéficiera de la position géographique du Maroc et sa proximité avec l'Europe, en se positionnant sur la production de l'hydrogène. La plateforme aura par ailleurs vocation à fournir de l'Open Data pour les industriels, les investisseurs et les chercheurs qui seront installés dans la vallée.
« Plusieurs investisseurs publics et privés dans les énergies renouvelables ont exprimé leurs intérêts et aussi font confiance à la région GON qui dispose de tous les ingrédients pour concevoir cet écosystème d’hydrogène vert fédérant l’ensemble des acteurs et opérateurs », conclut Mbarka Bouaida.
Pour rappel, depuis la réunion de travail tenue sous la présidence du roi Mohammed VI et consacrée à l'hydrogène vert, les choses semblent s'accélérer : une offre Maroc en la matière est en train d'être préparée, et plusieurs acteurs internationaux commencent à exprimer publiquement leur intérêt.
De plus, le groupe OCP a aussi fait part publiquement, et devant le monarque avec la présence des membres du gouvernement, de son ambition d'entamer sa seconde révolution industrielle : celle-ci projette notamment la production d'ammoniac vert, l'Office étant jusqu'à présent dépendant de l'importation de l'ammoniac.
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