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LIFESTYLE

Bill Willis, le génie intérieur

26.12.2024 à 13 H 36 • Mis à jour le 27.12.2024 à 09 H 38 • Temps de lecture : 6 minutes
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Quinze ans après sa disparition, la mémoire de l’architecte américain Bill Willis refait surface. L’initiative nous vient de la designer Sophia Tazi Mezian qui consacre un beau-livre à celui qu’elle a connu plus jeune et qui l’a tant inspirée. L’occasion aussi de se souvenir des prouesses d’un génie qui n’a pas toujours souhaité être compris…

Bill Willis, un nom hollywoodien mais dont l’étoile est gravée bien loin de là. C’est à Marrakech, que cet américain au physique de star de cinéma s’est fait un nom. Surtout au sein de son cercle d’amis, pionniers de la vague de jouisseurs qui ont fait de la cité ocre une base indémodable et un terrain de jeu inépuisable. Pour Bill Willis, ce laboratoire d’un genre nouveau est l’occasion d’étaler son génie, celui de redéfinir les architectures d’intérieur et d’initier ainsi une tendance qui ne s’essouffle toujours pas. Si la reconnaissance de ses pairs est acquise, elle souffre, selon Sophia Tazi Mezian, autrice de Bill Willis, maître du raffinement (Editions La Croisée des Chemins – 2024), d’un « héritage plus discret » auprès du grand public. Mais, nuance-t-elle : « ainsi va la vie des génies, qui ne courent jamais derrière la gloire personnelle ». C’est désormais elle qui court derrière l’esprit du sulfureux américain, qui aura marqué de son empreinte l’irrésistible nouvelle vague d’architecture mêlant techniques traditionnelles et inspirations modernistes. Ses œuvres emblématiques, comme le Palais Zahia de Marrakech, le restaurant Yacout de la même ville ou encore le Rick’s Café de Casablanca, sont autant de témoignages d’un talent hors du commun. Quant à sa personnalité, aussi nébuleuse qu’exubérante, elle suscite aujourd’hui la nostalgie de ceux qui l’ont fréquenté, autant chez les Marocains de la médina qui l’ont côtoyé que chez les vedettes internationales venues se noyer dans la douceur de Marrakech.


Bill Willis à Marrakech en 1967. Crédit: DR


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