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Le bloc notes de la rédaction

Yves Saint Laurent
Mode

Les ‘looks’ marocains d’Yves Saint Laurent s’exposent au Portugal

08.08.2022 à 00 H 06 • Mis à jour le 08.08.2022 à 00 H 06 • Temps de lecture : 2 minutes
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Forbes raconte comment Yves Saint Laurent et son associé Pierre Bergé se sont rendus pour la première fois à Marrakech en 1966 et ont été accueillis par une semaine entière de pluie. « Mais le jour où le soleil s'est levé, le couple est tombé éperdument amoureux de la ville, y a immédiatement acheté une maison et y est retourné régulièrement au fil des ans avec ses amis », poursuit le magazine qui rappelle que le Maroc est devenu « un sanctuaire créatif pour Saint Laurent, le pays où il dessinait des créations pour ses prochaines collections avant de les ramener dans son studio à Paris ».


Une source d’inspiration inépuisable que Stephan Janson, créateur de mode français et ami de Saint Laurent et Bergé, décrit pour Forbes  : comment Marrakech a ouvert les yeux du couturier pionnier du 20ème siècle sur la couleur. L’occasion de parler de l'exposition « Love » qui se déroule jusqu'au 30 octobre 2022, qu'il a co-organisée au Palácio Duques de Cadaval à Évora, au Portugal, aux côtés de Mouna Mekouar et Alexandra de Cadaval.


Les créations exposées datent de 1972 à 1992.  Et les looks se composent en défiant le temps : Le premier : une cape en laine beige de 1981, une tunique en soie de 1974, une jupe en laine de 1978, un collier de perles d'une collection inconnue et un foulard en soie des années 80. « Vous les assemblez et c'est parfait », s’extasie Janson.


Pour le look numéro 13, c'est une cape en laine verte de 1972, une robe en laine de 1984 et un bonnet en laine de 1976.


Yves Saint LaurentLook n° 6 : Veste broché/lamé, chemisier laine et soie lamé, pantalon broché/lamé, foulard en mousseline de soie et turban lamé or : Photo Francisco Nogueira. Courtesy : Saint Laurent Rive Gauche


L’exposition a été possible grâce à Madison Cox car elle n'a jamais été réalisée par la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent, dit Janson. Jacques Grange, qui a décoré plusieurs maisons pour Saint Laurent, lui a déclaré  : « Je me souviens de cette tenue, mais je ne m'en souviens pas ». C'est parce que ça n'a jamais été une tenue : les pièces provenaient de différentes collections alors que « cela semblait avoir toujours été ainsi ». « C'était l'idée », se satisfait le créateur de mode qui explique comment Saint Laurent a été touché par la puissance des combinaisons de couleur en se baladant à Marrakech :


« Commençant à regarder la vie simple et quotidienne, il m'a dit une fois qu'il se souvenait d'être allé au souk de Marrakech. Il regardait ces deux dames : l'une portait du rose pâle et l'autre du lilas, et c'était magnifique ensemble. Puis ils ont rencontré un ami qui avait un caftan violet, et il a pensé que c'était une combinaison intéressante. Puis ils se sont séparés et la femme au caftan violet a marché seule et elle a rencontré une autre dame avec un caftan rouille. Tout d'un coup, c'est devenu comme une autre couleur. La valeur des couleurs a changé en fonction de ce qu'elles côtoyaient. C'est alors qu'il a commencé à regarder son travail et à utiliser la couleur comme matière première ».

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