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Bounou, portier salvateur

01.06.2023 à 16 H 03 • Mis à jour le 01.06.2023 à 16 H 03 • Temps de lecture : 3 minutes
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Décisif sur sa ligne en repoussant deux penaltys lors de la séance de tirs au but contre l’AS Rome en finale de la Ligue Europa mercredi soir à Budapest, Yassine Bounou a offert un nouveau titre européen au FC Séville, quelques mois seulement après son épopée avec les Lions de l’Atlas au Qatar.

« Faire honneur à la patrie, c’est tout ce qui nous motive. Ce n’est jamais une question d’argent, quand on y pense, on cherche à inspirer les jeunes au pays en montrant que les Marocains peuvent remporter des titres aussi prestigieux (…) ces arrêts m’ont fait pensé à l’épopée du Mondial ». C’est avec ces mots forts que Yassine Bounou, quelques minutes après la remise des médailles et du titre de la Ligue Europa (C3) qu’il a offert au FC Séville, s’est exprimé au micro du diffuseur officiel de la compétition.


Ce 7e sacre en C3 du club sévillan (le deuxième pour Bounou et En-Nesyri après celui de 2020 ndlr), est un titre qu’il doit en grande partie à son duo marocain, Yassine Bounou et Youssef En-Nesyri. Héros au bout de la nuit du mercredi à Budapest, Bounou a su vendre du rêve aux supporters qui ont scandé son nom avant et après la séance de tirs au but, alors qu’il s’était montré impérial sur sa ligne lors du match qui a duré 120 minutes (1-1).


Nerfs d’acier

C’est avec un statut de spécialiste des tirs au but que le Lion de l’Atlas se présente à cette guerre de nerfs qui départage les formations en cas d’égalité. Longtemps appelée, à tort, « Loterie » des tirs au but, Bounou a prouvé que ces arrêts sont tout, sauf du hasard.


Analysant les adversaires grâce à la data et aux vidéos avant chaque match, du haut de son 1m92, Bounou fait trembler les tireurs de par son envergure, son intuition et sa détente. Face à l’AS Rome de José Mourinho en finale mercredi, ses deux arrêts lors de la séance des tirs au but ont offert à son club, qui a connu une saison mouvementée, un lot de consolation XXL.


Avec ce sacre, le club andalou valide non seulement son statut de roi incontesté de la C3, mais s’adjuge aussi une place en Ligue des Champions pour la saison prochaine, alors que les pensionnaires du Sanchez Pizjuan ont vécu une saison domestique compliquée (11e de la Liga ndlr).


Impérial « Bono »

« Le mur Bono », le surnom choisi par les supporters du FC Séville pour décrire leur portier, en dit long sur l’apport du Lion de l’Atlas au club d’Andalousie.


Le gardien formé au Wydad a rejoint le FC Séville en provenance de Gérone en 2019, sous la forme de prêt avec une option d’achat que les Sévillans lèveront la saison suivante pour recruter définitivement le portier des Lions de l’Atlas, contre 4 millions d’euros. Avant de signer au club andalou, il avait côtoyé un certain Thibault Courtois aux entraînements alors qu'il évoluait à la réserve de l'Atlético Madrid. Pour gagner de l'expérience et du temps de jeu, Bounou sera prêté au Real Saragosse de 2014 à 2016 avant de signer au Girona FC. Aujourd'hui, sa valeur marchande est estimée à 12 millions d'euros par les sites spécialisés.


Depuis, il saura saisir sa chance pour devenir le gardien numéro un du club où il a joué 140 matchs entre la Liga, la Coupe du Roi, la Ligue Europa et la Ligue des Champions. Il s’en sortira sans encaisser de but (clean sheet) à 58 reprises, avec une moyenne d’arrêts par match qui varie entre 2 et 3,2, selon les saisons.


Pour prendre comme référence les années de ses deux sacres en Ligue Europa avec les andalous, « Bono » affichait une moyenne de 2,5 arrêts par match lors de la campagne européenne de 2020. En 2023, il améliorera ce chiffre pour passer à 3,2 arrêts par match en C3.


Bono progresse, et se bonifie au fil des saisons. A 32 ans, sa situation au FC Séville est scrutée de près par plusieurs écuries européennes qui souhaiteraient le recruter, rapportent les médias espagnols. Ses performances en sélection prouvent aussi que le gardien a muri, pour devenir l’un des leaders de la génération demi-finaliste du dernier Mondial au Qatar, grâce notamment à sa masterclass contre l’Espagne, en quart de finale et sa régularité dans ses cages, tout au long de la compétition.


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