Le secteur de la réanimation dans la région de Rabat-Salé-Kénitra (RSK) soulève des préoccupations majeures, mettant en lumière des lacunes criantes qui entravent la qualité et la disponibilité des soins critiques au sein des hôpitaux publics. Une évaluation de ce domaine crucial, menée par le cabinet de conseil SouthBridge A&I, dirigé par Hassan Belkhayat et mandaté par le ministère de la Santé et de la Protection sociale pour réaliser une étude sur l’opérationnalisation des Groupements sanitaires territoriaux (GST), révèle des enjeux préoccupants, allant de la couverture inadéquate à la pénurie de personnel et à la disparité d'équipements, jetant ainsi une lumière crue sur les défis majeurs auxquels est confrontée la région.
Des services de réanimation non fonctionnels
La couverture partielle des services de réanimation dans la région des hôpitaux publics suscite une sérieuse préoccupation. Selon la même source, seules 7 structures hospitalières offrent des services de réanimation, à savoir le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Ibn Sina à Rabat avec sept services de réanimation, l’Hôpital provincial (CHP) Moulay Abdellah à Salé, le CHP Al Idrissi à Kénitra, le CHP Sidi Kacem et le CHP Khémisset.
En revanche, deux autres établissements ayant des unités de réanimation, ne les ont pas opérationnelles. Il s’agit de l’Hôpital régional (HR) Moulay Youssef de Rabat, qui dispose d’un service de réanimation pour adultes ainsi qu'un service de néonatologie, et du CHP Princesse Lalla Aicha de Témara.

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