
n°1076.Abstention du sacrifice de l’Aïd : comment l’État impose sans interdire
Le 26 février dernier, le roi Mohammed VI a exhorté les Marocains à s’abstenir d’accomplir cette année le sacrifice de Aïd Al Adha, qui aura lieu le samedi 7 juin. Dans un message relayé par Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques, le Souverain avait expliqué que « notre pays affronte des défis climatiques et économiques qui ont eu pour conséquence une régression substantielle du cheptel », et que, du fait de cette conjoncture défavorable, « nous invitons notre cher peuple à s’abstenir d’accomplir le rite du sacrifice de l’Aïd de cette année ».
« En tenant compte du fait que Aïd Al Adha est une sunna confirmée lorsque cela est possible, l'accomplir dans ces circonstances difficiles causerait un réel préjudice à de larges pans de notre population, en particulier à ceux qui ont des revenus limités », soulignait le monarque. La formulation est pesée : il ne s’agit ni d’un décret, ni d’une obligation, mais d’un appel moral, spirituel et civique.

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