
n°976.Comment la SOREC veut développer le tourisme équestre à l’horizon 2030
« C’est toute une dynamique transversale que nous souhaitons créer autour du cheval ». C’est dans ces termes que Omar Skalli, directeur général de la Société royale d’encouragement du cheval (SOREC) résume les actions menées par son institution. Cette vision et les différentes initiatives prises dans son cadre ne sont pas un secret, l’ambition de positionner le Maroc comme un pays du cheval et faire de la filière équine un moteur de croissance socio-économique étant soulignées depuis 2011 dans la stratégie nationale du cheval et puis réitérées dans le cadre du contrat-programme signé en 2023 en marge du Salon du cheval d’El Jadida avec le ministère de l’Agriculture.
Pourtant, pour la SOREC qui ne cesse de viser plus loin et plus haut, les ambitions n’arrêtent pas de s’élargir, ni de se diversifier. Rythmées par cette constante volonté d’insuffler de nouvelles impulsions au secteur, les initiatives portées par la société ne cessent pas de se multiplier et se réinventer.
Ainsi, le Maroc Rallye Equestre (MRE), de retour pour une troisième édition du 23 au 26 mai courant au Parc national d’Ifrane, ne s’est pas contenté de simplement mettre en scène une compétition équestre, mais s’est inscrit comme étant la première action de communication et promotionnelle autour de l’avènement du tourisme équestre durable dans le Royaume. L’activité étant toujours dans son état « artisanal », l’enjeu est aujourd’hui de construire un écosystème performant capable de développer des pratiques selon les normes internationales et de structurer une offre à la hauteur. Le travail à réaliser est donc aussi énorme que le potentiel à saisir.

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