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n°483.En Tunisie, un «jeudi noir» révèle la crise institutionnelle

05.07.2019 à 00 H 53 • Mis à jour le 05.07.2019 à 02 H 59 • Temps de lecture : 6 minutes
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Après deux attentats simultanés, jeudi 27 juin, dans la capitale, et l’hospitalisation du président de la République, la résilience des Tunisiens a mis à jour la faiblesse des institutions huit ans après la révolution, mais aussi le décalage avec les élites politiques

Tunis (Tunisie), correspondance.– Il aura fallu une photo pour que les théories les plus folles s’atténuent. On y voit le président de la République, 92 ans, vêtu de noir, souriant et entouré de son personnel médical. Il serait sorti de l’hôpital lundi 1er juillet au soir, mettant fin aux rumeurs sur sa mort qui couraient depuis son hospitalisation, le 27 juin. « Il y a eu un énorme cafouillage, certains ministres, des personnes haut placées, des journalistes pensaient vraiment qu’il était mort », confie un journaliste tunisien qui a suivi les faits heure par heure. Le trouble était d’autant plus fort que la capitale, Tunis, a été ciblée par deux attentats au même moment.


Peu après 11 heures, le 27 juin, les deux attentats kamikazes simultanés ont fait un mort, un policier de 27 ans, Mehdi Zammali. Un civil, blessé dans l'attentat, a également succombé à ses blessures jeudi 4 juillet. Deux heures plus tard, un statut Facebook d’un conseiller de la présidence annonce l’hospitalisation de Béji Caïd Essebsi  et parle d’état « critique » avant de demander aux concitoyens de « prier pour lui ». C’est aussitôt la panique.


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