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n°606.Pétroliers: Désaveu royal pour Guerraoui. Sursis pour Akhannouch ?

01.08.2020 à 16 H 36 • Mis à jour le 01.08.2020 à 16 H 36 • Temps de lecture : 9 minutes
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Le Conseil de la Concurrence a été dessaisi du dossier explosif des hydrocarbures par le Roi. En cause, les décisions erratiques prises contre les pétroliers soupçonnés d’ententes anticoncurrentielles. L’Instance, au parcours déjà fragile, a été torpillée de l’intérieur, son président désavoué, mais Aziz Akhannouch, ministre et patron d’Afriquia sur qui tous les regards sont portés, n’est pas sorti d’affaire

Le désaveu royal à Driss Guerraoui a eu, au soir du 28 juillet, l’effet d’une onde de choc. Alors que l’officialisation de sa décision dans le dossier des soupçons d'ententes anticoncurrentielles entre pétroliers était imminente, le Conseil de la concurrence qu’il préside a été dessaisi du dossier par le Palais au profit d’un comité ad-hoc.


Quelle lecture avoir de ce coup de théâtre ? Une grâce de dernière minute venue sauver un condamné à mort de la potence ?


Tout le monde s’accorde sur le fait que les cartes ainsi rabattues offrent un sursis presque inespéré à Aziz Akhannouch, le ministre de l’agriculture et de la pêche étant dans le privé le patron d’Afriquia (filiale d’Akwa) qui figure parmi les principales compagnies mises en cause pour leurs supposées pratiques illicites. En échappant au verdict, le pétro-ministre se voit (temporairement ?) exonéré d’une lourde amende évaluée à 2 milliards de dirhams.


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Par @MarocAmar
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