
n°62.Pourquoi Abdeslam Ahizoune n’a plus sa place à la tête de la Fédération d’athlétisme
Le président du directoire de Maroc Telecom, du festival Mawazine et de la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA) a défendu le bilan de la délégation marocaine d’athlétisme aux JO de Rio. Lors de son allocution, hier, face aux athlètes ayant participé à ces JO, Ahizoune a rappelé que la qualification à ces jeux est en soi un exploit. Il a poussé la chansonnette jusqu’au bout en déclarant que l’avenir de l’athlétisme est assuré par les jeunes athlètes qui ont participé aux JO. Enfin, il s’auto-congratule en rappelant sa grande victoire remportée contre la pratique du dopage. Or, si Ahizoune peut se targuer de bien tenir la barre de l’opérateur historique des télécoms, il a fait de l’Athlétisme le bateau ivre du sport marocain. Depuis qu’il a été élu à la tête de la FRMA en 2006, les athlètes marocains qui ont participé à plusieurs championnats du monde et trois éditions des JO (Pékin, Londres et Rio) n’ont récolté que trois médailles (une en argent et deux en bronze). Malgré ces mauvaises performances, à chaque réélection, ses concurrents se désistent comme par enchantement pour lui céder le pas. Ahizoune qui travaille dans le milieu impitoyable de l’entreprise moderne dont les patrons passent du paradis à l’enfer selon leurs performances. Pourquoi s’entête-t-il de s’accrocher à la tête de l’athlétisme marocain alors les résultats de son bilan ne mentent pas ?

Abonnez-vous pour continuer la lecture
à partir de 40 dh par mois
(facturé annuellement)
Choisir une offreLe Desk a été le premier à révéler
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.