Collaboration5ème Forum parlementaire hispano-marocain: l’organisation discutée entre Talbi Alami et Batet

Meritxell Batet, présidente du Congrès espagnol des députés, s'est entretenu ce lundi à Rabat avec le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, apprend-on.
La rencontre s'est tenue dans le cadre de la réunion du Bureau de l'Assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée (AP-UpM), tenue ce lundi à Rabat, en présence de d'Éva Kaïlí, vice-présidente du Parlement européen et Mohammed Abou El Enein, vice-président de la Chambre égyptienne des représentants. Un exemple des réunions multilatérales que Batet qualifie d' « essentiels pour relever les défis futurs, les défis à caractère mondial et donc partagés par tous ».
À cette occasion, Batet a souligné les « défis partagés » par les pays méditerranéens à savoir « combattre les mafias et de gérer les flux migratoires », ainsi que la nécessité du « développement des démocraties dans la région ».
Dans ce sens, Talbi Alami a déclaré que les pays du sud de la Méditerranée doivent être « très conscients » de leur rôle en évitant l'émigration, « avec tous les coûts que cela implique, mais aussi de régulariser leurs statuts ».
« Nous devons agir face à ce phénomène sur la base du fait que nous sommes en confrontation avec les gangs de trafiquants d'êtres humains et non avec les migrants, qui sont poussés à émigrer à cause de la pauvreté et de l'insécurité », a-t-il ajouté.
De même, la présidente du Congrès des députés a rappelé l'importance de l'égalité des femmes dans son discours : « sans l'égalité de la moitié de la population, nous ne pouvons pas parler d'une véritable démocratie ».
Autre point cité par Batet : la lutte contre le changement climatique. En effet, la région méditerranéenne est une zone qui « se réchauffe 20 % plus rapidement que la moyenne mondiale », fait-elle savoir.
Lors de cette réunion les deux responsables se sont engagés à organiser le 5ème Forum parlementaire hispano-marocain, afin de renforcer la collaboration entre le deux pays, à savoir la facilitation du commerce entre l'Union européenne et le bassin méditerranéen qui « doit être une priorité » selon ses termes.
Il faudrait donc, « plus d'intégration économique pour apporter plus et de meilleures créations d'emplois et plus de répartition des richesses », a-t-elle ajouté.