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Justice
Au nom de l’Etat, la DIDH réplique aux appels à libérer Maâti Monjib exprimés par des ONG internationales

07.01.2021 à 21 H 03 • Mis à jour le 07.01.2021 à 21 H 03 • Temps de lecture : 2 minutes
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La Délégation interministérielle aux Droits de l’Homme (DIDH) a affirmé, jeudi, que «  le statut d'académicien et d'activiste des droits de l'Homme de M. Maati Monjib, placé en détention préventive en vue de poursuivre l'enquête au sujet de sa présumée implication dans des actes pouvant constituer des éléments de crime de blanchiment d’argent, ne peut lui permettre de se placer au dessus de la loi ou de bénéficier d'une quelconque immunité ou privilège ».


Cette affirmation intervient suite à la diffusion par certaines organisations non gouvernementales étrangères (dont notamment Amnesty International) de publications sur l'affaire de l'arrestation de Maati Monjib, appelant à la libération de l’intéressé, a indiqué jeudi la DIDH dans un communiqué.


La Délégation interministérielle relève dans ce cadre que les autorités marocaines tiennent à préciser à ce sujet que « l'arrestation de Maati Monjib s'inscrit dans le cadre d'une affaire de droit commun, et qui n'a aucun lien avec ses activités comme activiste des droits de l'Homme, ses positions ou ses points de vues qu'il exprime toujours en toute liberté et sans aucune restriction, à l'instar de tous les citoyens marocains ».


La même source assure que les conditions d'incarcération de Monjib « sont normales et conformes aux règles régissant les établissements pénitentiaires au Royaume ». Et d'ajouter que « le dossier de l'intéressé est actuellement devant les autorités judiciaires compétentes, dans ses phases préliminaires, et aucune autorité ou autre partie n'a le droit d'intervenir dans ce processus judiciaire, en respect du principe du secret de l'instruction et de l'indépendance de la justice, conformément aux conventions internationales en matière des droits humains, dont le Royaume du Maroc fait partie, et aux dispositions de la Constitution et de la loi à ce sujet ».


« L'appel à la libération de l'intéressé se veut une tentative d'influencer le cheminement normal de ce dossier judiciaire et une ingérence dans le déroulement de la justice, qui elle seule, est habilitée à statuer dans les faits susceptibles d'être commis par l'intéressé, dans le respect des conditions et garanties d'un procès juste et équitable », conclut le communiqué.


Pour rappel, l’historien et militant a été placé en détention préventive dans le cadre de la poursuite de l’enquête sur son implication présumée dans des actes pouvant constituer des éléments de crime de blanchiment d'argent, avait indiqué le 30 décembre, par voie de communiqué, le procureur du roi près le Tribunal de première instance de Rabat

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