Politique

Congrès PJD: la succession se joue entre Benkirane, Azami et Bouanou

Réuni ce dimanche, le 9ème congrès du Parti de la justice et du développement (PJD), qui se tient à Bouznika les 26 et 27 avril en présence d’environ 1 700 congressistes, a dévoilé la liste des candidats retenus pour la course au secrétariat général, à l’issue d’un vote interne organisé par les membres du conseil national nouvellement élus. Il s’agit de Abdelilah Benkirane, Idriss Azami Al Idrissi et Abdellah Bouanou.

Dans le détail, Abdelilah Benkirane, actuel secrétaire général du parti, est arrivé en tête des nominations avec 163 voix, suivi de près par Idriss Azami Al Idrissi, président du Conseil national (160 voix) et Abdelaziz El Omari (111 voix).

La liste initiale comprenait également Abdellah Bouanou (94 voix), Mohamed Hamidine (31 voix) et Jamaâ El Moatassim (30 voix). Toutefois, El Moatassim, El Omari et Hamidine ont tour à tour décliné leur candidature, réduisant la course au secrétariat général à trois candidats : Benkirane, Azami et Bouanou. Le vote final est attendu dans l’après-midi.

Outre les enjeux internes, le congrès a été marqué par plusieurs polémiques. Initialement annoncée, la présence d’une délégation du Hamas et notamment d'un haut représentant en l'occurrence Fawzi Barhoum, a finalement été remplacée par une intervention en visioconférence. Benkirane avait annoncé à l’ouverture du 9ème congrès que Fawzi Barhoum avait été empêché d’entrée au Maroc par les autorités.

Par ailleurs, l’invitation de Mohamed El Hassan Ould Deddou, religieux mauritanien membre de l'Union internationale des oulémas musulmans (sunnites), proche du Qatar a suscité des remous sur les réseaux sociaux : ce dernier avait déclaré en 2020 que la reconnaissance par Donald Trump de la marocanité du Sahara était « illégale ».

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